Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :

Les conséquences humaines de la crise économique - L'information nationaliste

Ce blog souligne qu'il est vain de vouloir opposer, à la manière macronienne, le prix de la vie humaine et l'économie. Les confinements et l'arrêt de secteurs entiers hypothèquent l'avenir sans soulager les hommes. Augmentation colossale de la dette publique, échec de l'Etat Providence et de la technocratie, stress, dépression et pensées suicidaires en sont quelques-unes des conséquences les plus graves. Du côté des retraités, la réforme amorcée par le gouvernement, mal conçue et mal engagée, a été mise sous l'étoignoir dès mars 2020, comme l'écrit l'association Sauvegarde Retraites : "Le coronavirus est arrivé à point nommé pour permettre au pouvoir de suspendre son mauvais projet de loi sans avoir l'air de trop perdre la face"...Mais, à cause du ralentissement économique, la masse salariale s'est contractée de 8,4% dans le secteur privé, impactant les cotisations prélevées sur les actifs et mettant en difficulté les régimes de retraite du privé. Quant à ceux du public, structurellement déficitaires, ils comptent sur l'Etat, ce qui creuse encore et toujours la dette...
Retraite : une réforme mort-née

Retraite : une réforme mort-née

L'hebdomadaire publie le point de vue de Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de l'association Sauvegarde Retraites. "Le projet de réforme adopté en première lecture il y a un an est mort-né et il n'y a pas lieu de le regretter : mal conçu, mal conduit, prévoyant de prolonger les régimes spéciaux pendant un demi-siècle. Les avantages considérables dont bénéficient leurs affiliés ne seraient pas choquants s'ils les finançaient eux-mêmes ! Emmanuel Macron a prétexté un pseudo "pacte avec la nation" qui, juridiquement n'existe pas. Quant à la brutalité d'un changement de règle dénoncée par les syndicats du public, elle a déjà été appliquée aux retraites du privé en 1993, par Edouard Balladur ! Les conséquences de l'épidémie sur les régimes de retraite risquent de se traduire par un déficit bien plus élevé que celui annoncé par le COR (25 MM d'€ à cause du premier confinement). Les pensions seront inévitablement rognées. La situation aurait pu être moins catastrophique si la réforme systémique réclamée par Sauvegarde Retraites depuis  20 ans avait eu lieu ". 
Retraites : la pandémie de tous les dangers

Retraites : la pandémie de tous les dangers

Selon Thierry Benne, on peut craindre que la pandémie ne fournisse un excellent prétexte à ce gouvernement pour imposer au secteur privé et à ses retraités des sacrifices injustes que, sinon, il n'aurait jamais pu exiger d'eux. Quand l'Etat refuse d'avancer à l'AGIRC-ARRCO la contrepartie des cotisations dont le chômage l'a privé, il se défausse sur le secteur privé d'une partie importante des conséquences les plus immédiates de l'arrêt d'activité qu'il a imposé au pays. Le Covid sera un bon prétexte pour mettre la main sur les réserves des caisses des libéraux. Les médias insistent sur le montant pernicieux du niveau de vie des retraités, en mélangeant pensions et revenus du patrimoine. L'effondrement du PIB aura pour conséquence d'accroître l'écart de niveau de vie entre actifs et retraités. Comme le rappelle Sauvegarde Retraites, se pose un problème de justice sociale entre le secteur privé, taillable et corvéable à merci, et le secteur public, en grande partie préservé.
Retraites : la pandémie de tous les dangers

Retraites : la pandémie de tous les dangers

Face aux conséquences de la pandémie et de son traitement par le gouvernement, Thierry Benne prédit un avenir sombre aux retraités du privé. Gel des retraites, voire  nouvelle imposition. Avec, comme le rappelle Sauvegarde Retraites, un problème de justice sociale entre un secteur privé taillabe et corvéable à merci et un secteur public préservé et à l'abri. On peut donc craindre que la pandémie ne devienne un prétexte pour imposer une réforme et de nouveaux sacrifices au secteur privé en épargnant le secteur public. Au passage, cela fait longtemps que la France n'a plus ni le meilleur système de santé ni le meilleur système de retraite. Dans quelques années, son choix du tout répartition et d'un système nationalisé et sans capitalisation apparaîtra comme le plus arriéré de tous les sytèmes en place !
Il y a une analogie à faire entre le Covid et les retraites

Il y a une analogie à faire entre le Covid et les retraites

Eric Bertrand, responsable des études chez Sauvegarde Retraites, est l'invité d'André Bercoff, dans son rendez-vous du 12 h-13 h. Pointant du doigt la gestion du gouvernement pendant la crise du Covid 19, il fait un parallèle entre la pandémie et le système de retraite. "On nous avait dit qu'on avait le meilleur système de santé au monde..., mais on a laissé tomber les aînés dans les Ehpad, qui sont morts dans des conditions de manque affectif et même matériel". (...) C'est la même chose pour notre système de retraite. "On nous dit qu'il est le meilleur, mais en réalité, il est endetté, financé par la dette, inéquitable, avec des dysfonctionnements multiples", souligne-t-il, rappelant que le dernier rapport de la Cour des Comptes révèle "qu'une pension sur sept a comporté au moins une erreur".  
Retraites : le piège de la pénibilité

Retraites : le piège de la pénibilité

La pénibilité sert de prétexte au maintien des avantages des régimes spéciaux, selon Pierre-Edouard du Cray, consultant en finances publiques et directeur des études chez Sauvegarde retraites. Pour lui, sa prise en compte conduit à bricoler des usines à gaz ingérables, fondées sur un report de dépenses non-financées. Il faut dire que l'Etat a toujours fait preuve de faiblesse vis à vis de ses agents et n'a jamais su gérer la question de la pénibilité. Dès 1853, puis au début du XXème siècle, l'Inspection des Finances a souligné de nombreuses anomalies  et pointé les proportions douteuses entre catégories "actives" et "sédentaires"... La notion même de pénibilité est ambiguë et protéiforme. Il en résulte que ce n'est pas au système de base par répartition de régler cette question, car cela reviendra toujours à reporter sur les générations futures une dépense inchiffrable.

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