Sauvegarde Retraites dans les médias

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Retraites : l'échec des incompétents

Retraites : l'échec des incompétents

L'économiste Jacques Bichot, spécialiste des retraites, explique que la retraite par répartition est, en fait, une retraite par capitalisation basée sur l'accumulation de "capital humain". Il rappelle que, dans un ouvrage publié en 2017 et parrainé par l'association Sauvegarde Retraites, il a exposé une méthode qui permettrait de procéder très rapidement à une réforme systémique, conservant certains avantages particuliers pour certaines professions tout en unifiant le système de retraites par répartition. La retraite de base serait complétée par des fonds de pension propres à chaque profession désireuse de conserver certains avantages, en raison de sujétions spécifiques.
Retraite : pourquoi il est faux de dire qu'il existe un régime pour les fonctionnaires

Retraite : pourquoi il est faux de dire qu'il existe un régime pour les fonctionnaires

Créer un régime universel de retraite signifie réunir dans un même système les salariés du privé et les fonctionnaires. "Encore faudrait-il que les fonctionnaires aient déjà un vrai régime de retraite !" souligne Pierre-Edouard du Cray, consultant en finances publiques et directeur des études chez Sauvegarde Retraites. Ce n'est pas le cas car tout est régi par le statut. Lorsque l'Etat recrute un fonctionnaire, c'est pour trois-quarts de siècle. La dépense est fixée à l'avance, partant du principe que les finances suivront, contrairement aux régimes de droit commun dont les pensions sont fixées en fonction des recettes perçues. Ainsi se creuse le déficit public... Un tabou, jamais abordé dans les rapports publics. Dès lors, comment un système universel équitable pourrait-il servir des prestations qui ne sont pas de même nature ? Avec des cotisations réelles pour les uns, fictives pour les autres ? Ce nouveau système serait alors basé sur des artifices, n'ayant d'universel que les apparences, et devenant encore plus inéquitable et ingérable. 
Les régimes spéciaux n'ont pas dit leur dernier mot !

Les régimes spéciaux n'ont pas dit leur dernier mot !

Contrairement à ce qu'assure le gouvernement, cheminots de la SNCF, salariés d'EDF et employés de la RATP vont continuer à bénéficier encore longtemps de leurs incroyables retraites aux petits oignons. Avec eux, près d' 1,2 million d'heureux travailleurs continuent de raccrocher plus tôt (parfois jusqu'à 22 ans) ou dans de meilleures conditions que le commun des salariés. L'idée du gouvernement est de faire disparaître ces privilèges dont la suppression coûtera au moins 20 MM d'€. Mais le spectre de la grève de 1995 l'incite à la prudence. Jean-Paul Delevoye prévoit alors une transition lente, très lente même, qui mènerait le rétablissement de l'équité... au siècle prochain ! Quant à l'alignement des 4,5 millions de fonctionnaires "non actifs", il n'est pas pour demain. "Pour justifier sa lenteur à agir, le gouvernement va sans doute prétexter de difficultés techniques" parie Pierre-Edouard du Cray, pilier de l'association Sauvegarde Retraites et l'un des meilleurs connaisseurs de ces questions. Bingo ! C'est exactement ce qui est en train de se produire avec les primes...
Retraites : les calendes grecques pour la réforme

Retraites : les calendes grecques pour la réforme

La réforme, qui était pourtant présentée comme la réforme "phare" du quinquennat s'opère dans la cacophonie générale et n'est sans doute pas pour demain. Le projet semblait signifier la fin des régimes spéciaux, une "révolution" qui aurait rejoint le projet initial des "pères de la Sécurité sociale". Deux ans après, les consultations menées par Jean-Paul Delevoye n'aboutissent qu'à des "préconisations", à un projet flou dans son financement et ses modalités d'application, et dont la présentation publique a été précédée d'une véritable cacophonie gouvernementale. "Tout ça pour ça !" s'exclame Eric Bertrand, de l'association Sauvegarde Retraites. "Le projet Delevoye reporte la réforme aux calendes grecques. En quoi le système devient-il "universel" ? Il n'envisage même pas la création d'une caisse de retraite des fonctionnaires de l'Etat (...) ni la fin des régimes spéciaux sans une transition "adaptable et douce" qui s'étendrait jusqu'en 2040 (...) ; sans parler de la gouvernance du nouveau système, qui serait plus étatisée que jamais".
Retraite : des régimes spéciaux parfois très avantageux

Retraite : des régimes spéciaux parfois très avantageux

Des départs plus précoces, des pensions souvent plus élevées que celles du régime général et des caisses subventionnées à coups de milliards : tels sont les régimes spéciaux. RATP : âge moyen de départ à 55 ans et 7 mois (51 pour un conducteur de métro) ; 63 ans et 3 mois dans le privé. Pension brute moyenne : 3075 €. Les cotisations ne représentent que 41 % de la note. Le contribuable paie le reste, soit 11 € par Français.  SNCF : 56 ans et 9 mois ; 2 636 € (2 206 € pour les fonctionnaires d'Etat). SENAT : à la différence des députés qui touchent 700 € par mois de pension pour un mandat de 5 ans depuis le 1er janvier 2018, les sénateurs reçoivent 1 831 €, mettant en avant leur régime équilibré et leur trésor de guerre de 1,4 MM d'€ en 2017. Certes ! Mais le Sénat verse 9,4 millions d'€ par an au titre des "cotisations dites employeur qui ne sont, en réalité, que des subventions financées par le contribuable" précise Pierre-Edouard du Cray, directeur des études à l'association Sauvegarde Retraites. 
Régimes spéciaux de retraite... le flash éco du jour

Régimes spéciaux de retraite... le flash éco du jour

Le coup de gueule du jour est poussé contre les régimes spéciaux de retraite. Alors que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, entre au gouvernement, plusieurs questions restent en suspens. Pour que le futur système de retraite soit équitable, Pierre-Edouard du Cray, Directeur des études chez Sauvegarde Retraites, insiste sur "la nécessaire disparition des régimes spéciaux. Or, ce principe d'équité est aussi mis à mal par la déclaration d'Emmanuel Macron sur le maintien de la durée de cotisation. Pour notre part, si ce principe d'équité n'est pas respecté, la réforme risque d'être massivement rejetée par les Français". 

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