Délivrez-vous un reçu fiscal ?Non. Nous délivrons une simple attestation de don.
En effet, depuis notre création en 1999, nous avons fait trois demandes de rescrit fiscal.
Elles ont été refusées par l'administration fiscale qui, tout en reconnaissant le caractère désintéressé de l'association, a refusé de lui accorder le caractère d'intérêt général (art. 200 du code général des impôts) au motif que nous faisons aussi du lobbying parlementaire.
Suivant les conseils de notre avocat, nous ne ferons pas de quatrième demande.
Avez-vous une antenne régionale ?Non et nous n'y sommes pas favorables car cela occasionnerait des frais supplémentaires et serait très difficile à gérer.
Nous préférons utiliser nos fonds au recrutement de façon à avoir le plus grand nombre de membres possible pour peser efficacement sur les décisions du gouvernement.
L'Association est-elle indépendante ?Sauvegarde Retraites ne dépend d'aucun parti politique, ni syndicat, ni caisse de retraite !
La création de l'association résulte d'une initiative privée, son fondateur étant un ancien ingénieur agronome, aujourd'hui à la retraite.
Pour préserver son indépendance, Sauvegarde Retraites s'interdit d'ailleurs statutairement de toucher des subventions et ne fonctionne que grâce aux dons de ses membres : c'est ce qui fait sa force.
Quels sont vos objectifs ?Notre but est de constituer le groupe de pression le plus large possible afin que les retraités se fassent entendre et que le gouvernement continue de poursuivre, de toute urgence, les réformes indispensables destinées à assurer la pérennité des retraites actuelles.
L'association lutte notamment pour une harmonisation des régimes de retraites privé et public, avec l'extinction des régimes spéciaux pour la mise en place d'un complément de retraite par capitalisation plus souple et plus accessible à tous.
Elle se bat aussi pour une plus grande souplesse dans les conditions de départ à la retraite, avec la possibilité d'une retraite à la carte, respectant la liberté de chacun.
Votre association est-elle contre le régime par répartition ?Le régime par répartition est un excellent système tant que le rapport cotisant-cotisé est favorable. Lors de la mise en place de la retraite par répartition, on comptait plus de 15 cotisants pour un retraité alors qu'aujourd'hui il y a 1 retraité pour 2 cotisants et que dans 10 ans, ce chiffre tombera à 1,5.
Compte tenu de ce problème démographique et de l'allongement de l'espérance de vie, il nous paraît prudent d'adjoindre à la retraite par répartition un complément en capitalisation avec possibilité de bénéficier d'une déduction fiscale des sommes versées. Ce système a existé pendant longtemps pour les seuls fonctionnaires avec la Préfon et a été complété par le RAFP (régime additionnel de la fonction publique, assis sur les primes) par la loi Fillon (juin 2003).
Celle-ci a aussi cherché à étendre ce système aux salariés du privé en créant le Perp et le Perco, mais de manière insuffisante. En effet, le Perp n'est intéressant que pour les salariés les plus riches et il ne prévoit pas de sortie en capital. Quant au Perco, il ne concerne que les salariés des entreprises qui voudront fidéliser leurs salariés.
Il faut aller beaucoup plus loin pour permettre l'accès à tous à une capitalisation complémentaire vraiment efficace.
Pourquoi ne pas fixer une cotisation annuelle, plutôt que des dons ?A partir du moment où vous devenez membre de Sauvegarde Retraites, vous recevez toutes nos campagnes.
C'est vous qui choisissez de participer ou non à l'action que nous organisons à ce moment-là (pétition au gouvernement par exemple).
C'est vous qui choisissez de financer ou non cette action, en faisant un don du montant que vous voulez.
En ce qui concerne la mise en place d'une cotisation annuelle, nous avons fait un test auprès de nos membres et, en très grande majorité, ceux-ci se sont prononcés en faveur du maintien du système des dons, plus souple puisqu'on n'est pas astreint à un certain montant et qu'on peut donner quand on le désire.
Comment adhérer à votre association ?Il suffit de nous envoyer un don, dont le montant est laissé à votre entière appréciation, et en prenant soin de nous communiquer vos coordonnées.
Vous serez alors enregistré sur notre fichier et
recevrez toutes nos campagnes ainsi que
le bulletin-infos trimestriel rendant compte de nos diverses actions.
Vous pouvez aussi tout simplement faire un don en ligne en
cliquant ici
Qui contrôle les comptes de Sauvegarde-Retraites ?Par souci de rigueur et de transparence, les comptes de l'association sont établis par un cabinet d'expertise comptable :
CSBT, 21, rue Charles Schmidt à Saint Ouen (93400).
Ils sont ensuite certifiés par un commissaire aux comptes : Monsieur Arnaud Laplanche, 36, rue du Louvre, à Paris (75001).
Publiés courant juin, les comptes sont envoyés à tout membre qui en fait la demande.
Pourquoi n'organisez-vous pas de manifestations ?Nous n'y sommes pas favorables. Tout d'abord, cela demande une organisation très lourde et très onéreuse.
Ensuite, et surtout, une manifestation est par définition un acte exceptionnel : ce n'est malheureusement pas une manifestation, fût-elle réussie, qui résoudra le dramatique problème des retraites.
Nous préférons utiliser d'autres moyens pour exercer une pression permanente sur les élus et nous faire entendre. Notamment par :
- Les pétitions. Croyez-le bien, les députés, très sensibles à leur électorat, détestent recevoir quotidiennement plusieurs milliers de cartes de protestation envoyées par les membres de Sauvegarde Retraites. La meilleure preuve est que, lors de notre dernier envoi de pétitions, plus de 130 députés nous ont répondu et des dizaines de questions écrites ont été posées.
- La communication avec les médias
- La publication d'ouvrages comme, par exemple, "Retraites, le Désastre annoncé" de Jean-Jacques WALTER ou bien "Retraites : le Mensonge permanent" de Gérard MAUDRUX.
Cela peut paraître moins spectaculaire mais cela nous semble plus constructif.
Vous risquez de dresser le privé contre le public ?Notre but n'est pas de dresser le secteur privé contre le secteur public mais de mettre fin aux inégalités criantes qui règnent entre les régimes de retraite du public et du privé et aussi de proposer des solutions. En 2011, selon le COR, la retraite moyenne dans le public s'élevait à 1 932 € par mois et à 1 281 € dans le privé.
Nous sommes au bord d'une véritable crise des retraites et c'est le régime public qui, le premier, sera dans le rouge. Il est donc urgent de prendre des mesures pour ne pas se retrouver au pied du mur.
Les salariés du régime privé, de leur côté, ont déjà consenti un gros effort, lors de la réforme diligentée par Edouard Balladur en 1993, en acceptant que leur pension soit calculée non plus sur les 10, mais sur les 25 meilleures années. Ils ont aussi accepté que l'indexation soit fondée non plus sur l'évolution des salaires mais sur l'indice des prix et que la durée de cotisation soit allongée de 2,5 ans. Toutes ces mesures aboutissent à terme à une diminution de la retraite du privé.
Les fonctionnaires, quant à eux, n'avaient pas été concernés par cette réforme. Ils l'ont été un peu plus par la loi Fillon du 21 août 2003 qui a allongé leur durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans. Puis par la loi Woerth du 9 novembre 2010 qui aligne très progressivement leur taux de cotisation sur celui du privé. Cependant, ils continuent de toucher une retraite égale à 75%, hors primes, de la moyenne des 6 derniers mois d'activité. Dans le privé, ce taux de remplacement s'élève à 60 %, en incluant la retraite complémentaire.
De plus, l'Etat, en sa qualité d'employeur, ne verse pas les cotisations retraite dont il est redevable. Elles figurent bien sur la fiche de paye du fonctionnaire mais ne sont que fictives. Non provisionnées, ces cotisations sont payées par l'ensemble des contribuables.
Autrefois, ces avantages pouvaient s'expliquer par le fait que les traitements de la fonction publique étaient très inférieurs aux salaires du privé. Ce n'est plus vrai aujourd'hui où le revenu moyen d'activité dans le public est de 22 188 euros (145 540 F) contre 16 520 euros (108 360 F) dans le privé. Pour cette raison et pour mettre en oeuvre cette fameuse solidarité dont on nous rebat les oreilles, il nous semble logique de revoir le contrat des jeunes qui entrent dans la fonction publique. Cela ne remet en cause ni le statut des fonctionnaires en place ou à la retraite, ni leur mérite personnel.
L'union fait la force. Pourquoi ne pas vous unir à d'autres associations ?Il est très rare que deux associations aient exactement le même objectif et encore moins les mêmes méthodes d'action.
Pour cette raison, nous pensons plus efficace de nous battre séparément, quitte à mener ensemble des actions ponctuelles.