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Les sénateurs bénéficient d’un régime de retraite « très spécial ». Mais, une fois n’est pas coutume lorsqu’il s’agit de régime spécial, ils en assument eux-mêmes la charge.

En théorie, la réforme des régimes spéciaux devait harmoniser le public et le privé. En pratique, on a redonné d’une main ce que l’on avait enlevé de l’autre.

Rien sur les retraites dans la nouvelle LFSS… sinon une mesure démagogique et confiscatoire sur les « retraites chapeau ».

Finie la vieille « politique de l’autruche » ? C’est en tout cas le souhait des sénateurs qui appellent à une « réforme structurelle du système de retraite

Depuis la réforme Fillon de 2003, les régimes de retraite des fonctionnaires et des travailleurs du privé seraient quasiment alignés... Un discours qui ne résiste pas à l'analyse. Le coût des régimes de la fonction publique explose car ils n'ont pas été réellement réformés et continuent à servir à leurs affilisés des avantages exclusifs : départ à 50 ou 55 ans pour un quart des agents, retraite anticipée au bout de 15 ans pour les parents de trois enfants, bonifications ou trimestres gratuits, calcul de la pension sur les six derniers mois de traitement etc...

Les retraites des fonctionnaires, malgré la réforme Fillon d'août 2003, restent extrêmement avantageuses par rapport à celles des autres Français. Jugez plutôt :