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Le gouvernement ne siphonnera pas de 1 à 3 milliards par an la caisse de retraite complémentaire des salariés du privé – à condition qu’elle se dépouille elle-même !

Quand on le chasse par la porte, il revient par la fenêtre ! L’État convoite avec une avidité de loup affamé les 68 milliards d’euros de réserves constituées par les caisses de retraite complémentaire des salariés du privé grâce aux efforts considérables consentis par leurs affiliés.

L’institut Molinari publie une étude remarquable, montrant que le Conseil d’Orientation des Retraites a occulté 884 milliards de déficit des régimes de retraites du secteur du public au cours des vingt dernières années !

Le Conseil constitutionnel ayant retoqué l’annulation du transfert des cotisations Agirc-Arrco aux Urssaf, le gouvernement s’est engagé à inscrire cette mesure dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Sauvegarde Retraites reste toutefois vigilante.

Le recul de l’âge de départ, qui déchaîne les polémiques, aura pourtant moins d’effet que l’accélération du calendrier de l’allongement de la durée de cotisation prévu par la réforme Touraine de 2014.

Après plusieurs tentatives de fric-frac infructueuses, le gouvernement veut inscrire dans la loi un nouveau mode de pillage des régimes du privé, CNAV et AGIRC-ARRCO. Sauvegarde Retraites est catégoriquement opposée à cette arnaque inqualifiable au détriment des cotisants et retraités du secteur privé.