Sauvegarde Retraites dans les médias

Bien que les questeurs de l'Assemblée nationale aient réformé quelques points de leur régime spécial, Marie-Laure Dufrêche explique à Olivier Mazerolle que ces modifications vont dans le bon sens  mais restent minines. On est encore loin de l'équité avec le régime du privé, alors que les parlementaires  se devraient pourtant  de montrer l'exemple...

Dans son commentaire, David Victoroff rappelle l'étude de Sauvegarde Retraites sur les fonctionnaires "actifs" qui bénéficient de bonifications leur permettant de partir en retraite bien avant l'ensemble des salariés du secteur privé.

Le journal de Charleville Mézières reprend les comptes faits par Sauvegarde Retraites sur les retraites cumulées de Jacques Chirac : 30 800 €, c'est mieux que VGE (28 000 € par mois) et que la retraite probable de Nicolas Sarkozy : 23 250 €.

Le quotidien consacre un dossier complet à la retraite des hommes politiques et des parlementaires qui reçoivent en cinq ans ce que l'ensemble des salariés du privé mettent quarante ans à toucher. Le quotidien se penche aussi sur le cumul des retraites et reprend les calculs de Sauvegarde Retraites sur la pension des présidents de la république retirés ou en activité: 23 250 € estimés pour Nicolas Sarkozy.

Sous cette rubrique, le Républicain lorrain interroge Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, qui rend compte de la position de l'association sur la grève du 18 octobre. "Les régimes spéciaux sont dans une bulle... Ils ont été épargnés par la réforme Balladur de 1993, puis par la réforme Fillon. Et certains d'entre eux, alors que le privé se serrait la ceinture, obtenaient des avantages supplémentaires.

Invitée par Nicolas Doze dans l'émission Les Grands Débats, Marie-Laure Dufrêche  se retrouve face à Nicolas Perruchot, député du Nouveau Centre du Loir et Cher, PascalTerrasse, député PS de l'Ardèche, Eric Raoult, député UMP de Seine Saint Denis ...Elle détaille le régime de retraite spécifique des parlementaires et  met en avant son rendement défiant toute concurrence ; pour un euro cotisé, le parlementaire touche six euros à la retraite pendant que le retraité du privé touche,  toujours pour un euro cotisé, un euro ou un euro et demi de pension.