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Avant le vote de la réforme des retraites, le gouvernement a accordé une série de concessions prétendument "financées" par le recours à des jeux de tuyauteries entre les branches de la Sécurité sociale et par l’augmentation des prélèvements obligatoires

Le Président de la République se présente comme celui qui ne lâche rien alors même qu’il a déjà renoncé à l’essentiel avec cette pseudo-réforme adoptée aux forceps, qui n’est que l’ombre de celle qu’il a abandonnée 2020.

La droite sénatoriale voudrait « accélérer » la disparition des régimes spéciaux. La solution : leur suppression.

Toute vraie réforme doit commencer par la suppression des régimes spéciaux de la fonction publique. Le reste n’est que supercherie.

« Un système juste, c'est aussi tenir compte de la pénibilité de certains métiers », a déclaré Elisabeth Borne. Or, le traitement de la pénibilité à l’intérieur du système par répartition est facteur d’injustice.

Une réforme sparadrap, des syndicats caricaturaux et maintenant une absence annoncée de tout débat parlementaire : est-ce vraiment ce que mérite la question des retraites, qui engage à la fois l’avenir des retraités et celui des jeunes générations ?