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La réforme des régimes spéciaux SNCF-RATP a été limitée et compensée par de nouveaux avantages, financés par le contribuable.

Peut-on continuer à financer le régime spécial de la SNCF ? Pour les banques, c’est non. Pour l’Etat, c'est oui… via les contribuables.

Le plan d’austérité du gouvernement prévoit d’avancer d'un an la retraite à 62 ans. Sauf pour les privilégiés des entreprises publiques !

Les syndicats s’offusquent à bon droit des super-retraites des sénateurs. Dénoncer un régime spécial, c’est bien… Les dénoncer tous, c’est mieux… Chiche, messieurs les syndicalistes ?

La SNCF voudrait que l’Etat finance tous les avantages liés à son régime spécial de retraite : près de 600 millions d’euros par an  !

Nous pensions avoir tout vu en matière de régimes spéciaux de retraite (Banque de France, EDF, SNCF, RATP, parlementaires...). Il nous restait à en découvrir l'un des plus extravagants : celui des élus de la Ville de Paris, totalement financé par les contribuables et totalement défiscalisé. Sauvegarde Retraites a levé le lièvre et, après 14 mois de bataille, le Parlement a accepté de réduire ce traitement de faveur. Mais le combat continue pour la suppression complète du passe-droit.