RSA : les retraités vont encore trinquer

Le financement du revenu de solidarité active (RSA) va peser sur les retraités et frapper, une fois de plus, leur pouvoir d'achat déjà en baisse.

Le RSA (revenu de solidarité active) aurait pu être une bonne idée. Inspirée initialement par la réforme du « Workfare » réalisée en 1996 par l’ancien président américain, Bill Clinton, et qui préconisait le passage de l’assistanat (« Welfare ») au travail, elle est en train de devenir une nouvelle usine à gaz, domaine dans lequel nos politiques sont imbattables.
Au lieu de se substituer à d’autres mesures comme par exemple la PPE (Prime pour l’emploi) - critiquée plusieurs fois par la Cour des Comptes – et dont le coût s’élèverait à plus de 4 milliards d’euros, le RSA se rajoute aux mécanismes sociaux déjà existants. Pire encore, son financement se fera par une nouvelle taxe sur les revenus de l’épargne. Le gouvernement précise qu’un nouveau prélèvement de 1,1 % sera instauré sur les revenus du placement et ceux du patrimoine. Ces revenus proviennent principalement de loyers et de dividendes des plans d’épargne en actions et des contrats d’assurance-vie. Cela concerne des millions de Français (rien que l’assurance-vie, c’est plus de 12 millions de contrats), des plus riches aux plus pauvres. Et parmi eux, des retraités !
Après avoir constaté une diminution de leurs retraites (voir notre article « Les retraites baissent mais pas pour tout le monde »), les Français assistent aussi à la diminution de l'épargne qui devait compléter leur maigre retraite.

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