"Solidarité et égalité" limitées aux priviligiés de la république

C’est en lisant, par hasard, un article de Force Ouvrière reçu par courriel, que j’ai appris votre existence.Cet article, daté du 26 novembre 2016, se livre à une condamnation sans nuance de votre association ; allant jusqu’à condamner votre droit d’exister et de défendre vos adhérents.La citation suivante m’a le plus étonné : « La république sociale » que nous appelons de nos voeux s’appuie sur la garantie de la retraite par répartition, solidaire et égalitaire. En cette période de crise économique et financière, notre système a fait la démonstration de son efficacité comme amortisseur de crise garant de la solidarité inter et intragénérationnelle. » Et je ne peux m’empêcher de penser que la « solidarité et l’égalité » ne se limitent qu’aux seuls fonctionnaires, aux agents des entreprises publiques, aux députés, aux sénateurs, aux ministres et au Président de la république qui, tous, bénéficient de systèmes de retraites hautement privilégiés dont, nous, les simples mortels du privé, aimerions bien profiter. L’attitude de FO est proprement scabreuse, essentiellement parce que ses adhérents sont majoritairement des fonctionnaires et s’assoie, purement et simplement, sur le privé qui ne cesse de voir ses cotisations sociales, et particulièrement celles des retraites, servir à combler les déficits des régimes spéciaux. C’est cela qui est, en partie, à l’origine de notre déficit puisqu’il faut bien payer leurs rentes ! Bien sûr, cela n’a pu ce faire qu’avec l’aval de TOUS les syndicats, salariaux et patronaux, qui siègent dans les instances des différentes caisses…Mais, avec quelles contreparties ? Cela s’appelle de « l’abus de biens sociaux » ! De nombreux ministres et présidents sont aussi coupables que les syndicats ! Tout comme les députés et sénateurs qui ont créé ces privilèges pour s’assurer de retraites confortables.  
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