Les statuts de la fonction publique et de la représentation nationale sont intouchables

"Oh rage ! Oh désespoir ! Oh vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?"

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?  Ni M. Valls ni M. Hollande, ni d'ailleurs aucun de leurs adversaires, ne pourront répondre à cette question car les statuts de la fonction publique et ceux de la représentation nationale sont quasi intouchables.  Qui aurait le courage politique d'affronter une grève générale des fonctionnaires et quelle majorité législative oserait s'atteler à une révision à la baisse du nombre des députés sénateurs et conseillers divers ?

Qui imposerait l'unification des régimes spéciaux de retraites qui sont d'insupportables privilèges ? Qui réviserait l'attribution des subventions de complaisance ?

Qui examinerait le bien-fondé d'une charité publique en perpétuelle inflation ?  Personne !

Conséquence : les dépenses excessives de l'Etat ne pourront pas diminuer de façon significative. Les taxes et impôts continueront d'étouffer l'économie et rien ne changera vraiment

Les électeurs le savent bien : ils s'abstiennent ou votent blanc. Je signe des deux mains ce texte de Paul Turbier.