Sauvegarde Retraites dans les médias

Suite à la loi sur le changement de statut de La Poste, l'Ircantec et l'Agirc-Arrco ont entamé leurs négociations financières liées au transfert de régime de retraite complémentaire des nouveaux postiers embauchés. Tandis que Sauvegarde Retraites soupçonne l'Etat de vouloir, via l'Ircantec, "faire main basse" sur les réserves de l'Agirc-Arrco, les négociateurs souhaitent, eux, apaiser le débat.

En contradiction complète avec son titre, l'article annonce la solution que le gouvernement envisage pour la soulte que l'Agirc-Arrco devra payer à l'Ircantec à l'occasion du changement de statut de La Poste.  Celle-ci sera étalée dans le temps, révisable année par année, au lieu d'être versée en une fois pour solde de tout compte. "L'Agirc-Arrco voulait verser moins de 2 milliards d'€, l'Ircantec en réclamait jusqu'à 8 milliards. La polémique commençait à enfler. Sauvegarde Retraites, une association libérale qui réclame un système de retraite équitable, libre et responsable, a même évoqué un pillage en règle de l'Agirc-Arrco et donc des retraites du privé" écrit l'auteur de l'article.

Dans cette tribune, Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, dénonce un nouveau pillage des caisses de retraite du privé, à l'occasion du changement de statut de La Poste. Une soulte de plusieurs milliards d'€ devrait être payée par l'Agirc-Arrco à l'Ircantec, régime complémentaire des fonctionnaires contractuels et des élus locaux. Alors que les salariés du privé ont fourni des efforts importants pour assurer l'équilibre financier de leurs caisses, l'Etat siphonne celles-ci pour "sécuriser" un régime ultra-privilégié et, sous prétexte d'équilibre, dépouille les pauvres pour donner aux riches. C'est sans doute la charité bling-bling.

Malgré les réformes des régimes spéciaux, les fonctionnaires bénéficient toujours d'avantages en violent décalage avec les salariés du privé. La liste est longue des avantages octroyés en contrepartie de l'augmentation de la durée de cotisation dans les régimes spéciaux. Parmi les mieux lotis  de ces régimes, les parlementaires. Un seul mandat de 6 ans suffit à un sénateur pour toucher une retraite de 1 932 € par mois. "Soit, grosso modo, 30% de plus que la retraite d'un salarié du privé qui a effectué une carrière complète" assure Pierre-Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites.  

Dans cette Lettre ouverte aux parlementaires, Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, explique le pillage  des caisses de retraite complémentaire du privé (Agirc-Arrco) réalisé par l'Ircantec, caisse de retraite complémentaire des fonctionnaires contractuels et des élus locaux, à l'occasion du changement de statut de La Poste. Elle démonte les arguments mis en avant par Bercy et l'Ircantec. Pourquoi les salariés du privé devraient-ils faire les frais de l'imprévoyance de l'Ircantec et lui verser une soulte, alors que son rendement est deux fois supérieur à celui de leurs  propres caisses complémentaires ?

Malgré les réformes des régimes spéciaux, les fonctionnaires bénéficient toujours d'avantages, en violent décalage avec les salariés du privé. L'hebdomadaire fait sa couverture sur les insupportables inégalités que ne tolère plus la société française. En troisième position, l'inégalité des pensions entre secteur public et secteur privé. Parmi les régimes les mieux lotis du public, il y a celui des parlementaires. Ceux-ci perçoivent en six ans une retraite "de 30% de plus que la retraite moyenne d'un salarié du privé qui a effectué une carrière complète", précise Pierre Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites. Un tableau issu de Sauvegarde Retraites compare les avantages retraite du public et du privé.