Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :
Silence, on rabote les retraites

Silence, on rabote les retraites

Pour combler le déficit des régimes de retraite, des techniques plus ou moins sophistiquées sont utilisées pour diminuer les retraites servies sans qu'il y paraisse trop. Sauvegarde Retraites les a listées dans sa dernière étude. "La revalorisation des pensions est généralement indexée sur l'évolution des prix à la consommation. Mais dans les régimes complémentaires des salariés (Agirc, Arrco) - 14 millions de bénéficiaires - elle est le plus souvent réalisée en dessous de l'inflation (...) En parallèle, les pensions des retraités de la fonction publique ont été augmentées légèrement au-dessus de l'inflation mais surtout 1,2 point au-dessus de celles de l'Arrco et 5,3 points au-dessus de celles de l'Agirc. "
Touche pas à ma retraite !

Touche pas à ma retraite !

De plus en plus de moyens sont mis en œuvre pour diminuer discrètement les pensions de retraite. L'association Sauvegarde Retraites en dévoile quelques-unes. Elle note une politique à deux vitesses concernant les régimes complémentaires du secteur privé et du secteur public. Tandis que les pensions du privé ont été revalorisées de 13,8 % (Arrco) et 9,7% (Agirc) entre 1992 et 2001, avec une inflation de 14,6 % sur la période, celles du public étaient augmentées de 15 %. Cela explique une baisse progressive du pouvoir d'achat des retraites du privé. Les médecins libéraux, via l'ASV, et les clercs ou employés d'huissiers de justice ont, eux, carrément vu leur retraite baisser en valeur absolue.
Silence, on rabote les retraites

Silence, on rabote les retraites

Les pensions de retraite sont discrètement diminuées, révèle l'association Sauvegarde Retraites dans sa dernière étude. En effet, "des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les retraites servies sans qu'il y paraisse trop", explique Pierre-Edouard du Cray, directeur des études à Sauvegarde Retraites. Ainsi, à peine refermé, le dossier des retraites doit être réouvert, et cela, toujours pour la même raison : combler le déficit.
Silence, on rabote les retraites

Silence, on rabote les retraites

La dépense annuelle pour les retraites s'élève à 280 milliards d'euros par an, soit le quart de la dépense publique ! "La contrepartie serait un niveau de pension élevé et garanti. Mais la réalité s'avère bien plus nuancée et même en nette contradiction avec ce discours convenu" décrypte Pierre Edouard du Cray, de l'association Sauvegarde Retraites. Ainsi, des techniques sophistiquées sont mises en place pour diminuer les pensions plus ou moins discrètement. L'association les a listées dans sa dernière étude : "les mille et une astuces mises en œuvre pour baisser les retraites".
Retraites : les chiffres cachés

Retraites : les chiffres cachés

L'étude de la revue mensuelle de l'IFRAP met à jour des chiffres peu connus sur la retraite. Elle constate que le système actuel est en quasi faillite, qu'il génère des coûts de gestion parmi les plus élevés en Europe, qu'il est beaucoup trop complexe et qu'il est profondément inéquitable. Entre autres, elle montre que le débat sur la prise en compte des primes des fonctionnaires dans le calcul de leur pension est un faux débat. Ce qu'une étude de l'association Sauvegarde Retraites, publiée en septembre 2010, avait démontré - "Retraite des fonctionnaires : en finir avec les idées reçues' -.
Journal de 8 heures présenté par Olivier Freiss

Journal de 8 heures présenté par Olivier Freiss

Tandis que le ministre du travail François Rebsamen a semé le trouble sur l'allongement de la durée de cotisation pour la retraite, Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites, refuse l'idée de reculer l'âge légal de 62 à 64 ans et propose plutôt un complément de retraite par capitalisation. "Les pays qui ont réformé leur système de retraite (Allemagne, Suède...) l'ont mise en place. Nous sommes le seul pays d'Europe à ne pas y faire appel, sauf pour les fonctionnaires ! Depuis 2005, la retraite additionnelle leur permet de cotiser à hauteur de 5 %, l'Etat abondant de 5 %. Pourquoi ne pas étendre ce système à tous les autres ?"

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