Marie-Laure Dufrêche répond aux auditeurs
Publié le 17-02-2015
Répondant aux auditeurs et interviewée par Marine Laugénie, à 12 h 22, Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, réagit à la situation de l'Agirc et de l'Arrco, au bord de la faillite et au centre d'une négociation qui commence entre partenaires sociaux." A partir de 2018 pour l'Agirc, et 2025 pour l'Arrco, il faudra trouver 5 milliards d'€ par an pour sauver les retraites complémentaires. L' Agirc et l'Arrco ne peuvent s'endetter pour combler leur déficit, contrairement à la Cnav - qui emprunte 3 milliards par an -. L'Etat, lui, n'arrête pas de recourir au déficit pour financer les retraites des fonctionnaires et maintenir leurs avantages : il y a deux poids, deux mesures ! C'est pourquoi, il faut remettre à plat tout le système de retraite".
Les deux couperets de l'Etat pour réduire vos retraites
Publié le 14-02-2015
L'Etat "Providence" ressemble au rasoir à double lame de la publicité qui coupe toujours deux fois dans les mêmes retraites, avec une première lame dite "sociale" et une deuxième lame dite "fiscale". Une étude de Sauvegarde Retraites -
Les mille et une astuces mies en œuvre pour baisser les retraites - récapitule les méthodes utilisées pour tailler dans les retraites. Remarque préalable : contrairement à ce qu'imaginent la plupart des affiliés aux régimes de retraite par répartition, les cotisations ne leur confèrent juridiquement aucun droit à la retraite. En effet, aucun principe constitutionnel n'en garantit l'intangibilité.
Quand l'ogre du secteur public dévore le privé...
Publié le 10-02-2015
Ce sont les contribuables qui financent le train de vie des nababs de la fonction publique. Les administrations brûlent l'équivalent de 54 % de la richesse nationale annuelle (hors intérêts de la dette) contre 47 % en moyenne européenne. La retraite des fonctionnaires est l'un des principaux facteurs de gabegie. Elle devrait coûter environ 75 milliards d'euros aux contribuables en 2015. Car si dans le privé le taux de cotisation employeur est de 16 %, il est de 74,28 % chez les fonctionnaires civils d'Etat, selon les chiffres de l'association Sauvegarde Retraites. Le système est devenu fou. Les pensions civiles progressent plus vite que l'inflation.
Pourquoi les retraites du privé baissent ?
Publié le 27-01-2015
La dernière étude publiée par Sauvegarde Retraites fait un tour d'horizon des "techniques-couperets plus ou moins discrètes" utilisées par les gouvernements successifs pour faire baisser le niveau des pensions. Prises entre deux lames, celles-là subissent un "couperet social" par grappillage, érosion, gel, rabot, ou amputation, et un "couperet fiscal" qui concerne les retraites d'entreprise, l'imposition des veuves, les majorations familiales, la création d'une nouvelle taxe (CASA), ou encore la CSG... Conclusion : "désormais, beaucoup de retraites baissent en France", souligne l'association, et particulièrement dans le régime privé.
Pourquoi les retraites du privé baissent ?
Publié le 27-01-2015
Dans
sa dernière étude, Sauvegarde Retraites fait un tour d'horizon des techniques utilisées, selon elle, par les gouvernements successifs pour faire baisser le niveau des pensions de retraite du privé ces dernières années. "Officiellement en France, on ne touche pas aux pensions. En effet, depuis vingt ans, les réformes successives n'ont jamais décidé d'une baisse du niveau des retraites. Elles ont même été présentées comme un moyen de le maintenir. Cependant, entre le discours officiel et la réalité, il y a un écart important. Subissant à la fois un "couperet social" et un "couperet fiscal", les pensions sont prises entre deux lames " souligne l'association.
L'inévitable faillite des retraites complémentaires
Publié le 22-01-2015
La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme : les régimes complémentaires, seuls à avoir supporté les efforts réalisés par les réformes depuis vingt ans, sont à bout de souffle. Leurs déficits s'accumulent et auront bientôt asséché les réserves. Parmi les solutions durables envisagées, un report de deux ans de l'âge de la liquidation des retraites complémentaires. "Une fois de plus, les efforts seraient intégralement consentis par les salariés du privé, seuls concernés par les aléas conjoncturels, pendant que les pensions des fonctionnaires continueront à être servies au même niveau, en faisant appel à la solidarité de tous, puisque l'ensemble des contribuables est redevable des déficits" remarque Pierre-Edouard du Cray, directeur des études de l'association Sauvegarde Retraites.