Sauvegarde Retraites dans les médias

Jean Yves Ruaux, rédacteur en chef de Seniorscopie.com se fait l'écho de la dernière étude de Sauvegarde Retraites sur le coût réel des régimes spéciaux  qui s'élève au moins à 8,5 milliards d'euros. Soit beaucoup plus que les 5 milliards généralement avancés. Pour les trouver, il faut analyser un maquis de documents, ce qu' a fait Pierre Edouard du Cray, le Monsieur Etudes de Sauvegarde Retraites.

En matière de régimes spéciaux, les parlementaires feraient bien de balayer devant leur porte. Le Figaro rappelle la situation de leur régime et demande son analyse à Pierre Edouard du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites, qui s'insurge un régime par "capitalisation sans risque. L'Etat injecte des fonds provenant du contribuable pour équilibrer".

Répondant à de nombreux lecteurs qui s'inquiètent pour leur retraite, le journal s'appuie sur la dernière étude de Sauvegarde Retraites dénonçant le régime spécial obsolète des fonctionnaires dits "actifs" - qui partent à la retraite beaucoup plus tôt que les autres (55 ans, voire 50 ans) -  pour inciter ces derniers à envisager des projets d'épargne retraite complémentaire !

Dans l'émission qutotidienne de Jean François Cadet, sur RFI - le Débat du Jour - Pierre Edouard du Cray a défendu l'urgence de la suppression des régimes spéciaux, au nom de l'équité entre les Français, face à Rémi Aufrère, secrétaire fédéral F0-Cheminots qui ne veut pas en entendre parler. La question du financement a été également remise à sa juste place, contre ceux qui veulent la minimiser.

A cause d'une kyrielle de régimes spéciaux qui représentent 6 milliards d'€ de retraites subventionnées, l'équité n'existe pas entre les retraités du privé et ceux du public. Marie-Laure Dufrêche estime la réforme des régimes spéciaux impérative, en rappelant que le régime des fonctionnaire est déjà, en lui-même, un régime spécial.

Ces régimes ont été épargnés et par la réforme Balladur de 1993 et par la réforme Fillon de 2003. Ils sont dans une bulle et certains d'entre eux ont même réusi à grapiller de nouveaux avantages, comme par exemple la RATP, qui a obtenu, récemmment, un treizième mois de pension! Les réformer est impératif, d'abord pour une question d'équité, ensuite pour une question de coût. Rappelons qu'ils coûtent près de 6 milliards d'euros à l'Etat, en subventions.