Des hausses d'impôts, des hausses de cotisations, mais toujours pas de vraie réforme
A cet égard, le rapport de la Commission des comptes de la sécurité sociale publié au mois de septembre mentionne des « recettes dynamiques » (autrement dit un accroissement des prélèvements) sur les trois années 2013, 2014 et 2015, sous l’effet notamment de la hausse des taux de cotisation et de l’augmentation des contributions sociales, impôts et taxes.
Concernant les taux de cotisation, il est prévu qu’entre 2013 et 2017, la hausse représentera 5,5 milliards d’euros supplémentaires prélevés sur les salariés du régime général :
Impact financier des hausses de taux de cotisation vieillesse
Année | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
Taux de cotisation salariale | | | | | | |
Taux de cotisation patronale |
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Impact de | | | | | | |
Source : DSS/SDEPF/6A
Concernant les augmentations des contributions sociales, impôts et taxes, le régime général a « bénéficié » en 2013 d’un relèvement de 2 % du taux des prélèvements sociaux sur les revenus du capital (soit 1,5 milliard d'euros de recettes supplémentaires) de la hausse du taux de forfait social de 8 % à 20 % intervenu en août 2012* (1 milliard d'euros) et d’une augmentation de 4,3 % du produit de la taxe sur les salaires. Et en 2014, les contributions, impôts et taxes auraient encore augmenté de 2,6 %, selon le rapport de la Commission des comptes !
En somme, les cotisations et les impôts augmentent, les pensions sont gelées… et la vraie réforme reste à faire, le plus vite possible si l’on veut éviter qu’il ne reste bientôt plus aux Français que leurs yeux pour pleurer.
*NB : Le taux du forfait social avait déjà été porté de 6% à 8% en janvier 2012.
- Mots clés :
- cotisation
- inégalité public privé