Aiguilleurs du ciel : 100 jours de travail par an… et une retraite en or
publié le 10-02-2010
La Cour des comptes épingle les 100 jours de travail par an des aiguilleurs du ciel. Le bon moment pour rappeler que leurs pensions de retraite ont doublé en 20 ans.
Le dernier rapport de la Cour des comptes n’est pas tendre avec les aiguilleurs du ciel : une centaine de jours de travail par an, un système occulte d’autorisations d’absences… En quelque sorte un véritable « tirage au flanc » organisé. Mais il y a pire : non contents d’être en vacances les deux tiers de l’année, les aiguilleurs bénéficient en plus d’une « golden retraite », avec des pensions doublées en 20 ans !
Comment est-ce possible en ces temps de vaches maigres et de choc démographique ? La réponse est simple : le temps que les aiguilleurs ne passent pas à travailler, un certain nombre d’entre eux le passent à revendiquer. « Pas une année sans grève, pas une année sans nouvel avantage », tel est leur credo ! Une méthode d’autant plus payante qu’une poignée de grévistes suffit à bloquer le contrôle aérien.
Résultat de 20 ans de chantage permanent :
- un classement « hors catégorie » très avantageux,
- 4 trimestres gratuits tous les 5 ans,
- le relèvement de 60 % de l’indice du dernier traitement (c’est-à-dire la base de calcul de la pension),
- une retraite complémentaire par capitalisation suite à la loi Fillon (la RAFP),
- une « nouvelle bonification indiciaire » (NBI) spécifique,
- une « allocation temporaire complémentaire » inédite perçue pendant 13 ans après le départ en retraite,
- une compensation salariale systématique des hausses de cotisations etc.
La Cour des comptes affirme que la DGAC « doit rapidement renoncer à la règle du travail un jour sur deux ». Et si elle renonçait aussi à sa « golden retraite » ?
En savoir plus : avec l'étude de Sauvegarde Retraites, "Les aiguilleurs du ciel se jouent de la loi Fillon".
Comment est-ce possible en ces temps de vaches maigres et de choc démographique ? La réponse est simple : le temps que les aiguilleurs ne passent pas à travailler, un certain nombre d’entre eux le passent à revendiquer. « Pas une année sans grève, pas une année sans nouvel avantage », tel est leur credo ! Une méthode d’autant plus payante qu’une poignée de grévistes suffit à bloquer le contrôle aérien.
Résultat de 20 ans de chantage permanent :
- un classement « hors catégorie » très avantageux,
- 4 trimestres gratuits tous les 5 ans,
- le relèvement de 60 % de l’indice du dernier traitement (c’est-à-dire la base de calcul de la pension),
- une retraite complémentaire par capitalisation suite à la loi Fillon (la RAFP),
- une « nouvelle bonification indiciaire » (NBI) spécifique,
- une « allocation temporaire complémentaire » inédite perçue pendant 13 ans après le départ en retraite,
- une compensation salariale systématique des hausses de cotisations etc.
La Cour des comptes affirme que la DGAC « doit rapidement renoncer à la règle du travail un jour sur deux ». Et si elle renonçait aussi à sa « golden retraite » ?
En savoir plus : avec l'étude de Sauvegarde Retraites, "Les aiguilleurs du ciel se jouent de la loi Fillon".