Réforme des retraites : nous avançons à reculons !

La France a un Président issu de la filière Science-po ENA, le top. Les énarques sont les plus intelligents de la planète, en tous cas ils en sont plus que persuadés et nous le font bien sentir (...). A l’inverse, l’Amérique aligne les dirigeants les moins érudits de la planète : acteurs de westerns série B, vendeurs de cacahuètes, fils à papa, le summum étant le dernier, parano narcissique à l’égo XXL, clown parfois dangereux qui multiplie gaffes, insultes et tweets ravageurs, rustique ignorant l’histoire, la géographie, l’économie.

Quand on voit le résultat économique, on peut se demander ce qui est le mieux pour diriger un pays : une troupe d’élites ou des individus basiques ? Le bilan à mi-mandat est sans appel.

Plus 5 millions d’emplois créés en 2 ans, le chômage est à un taux jamais atteint depuis 50 ans, assurant quasiment le plein emploi. Des villes sinistrées, presque fantômes comme Detroit explosent, alors que nous, nous sommes à la traîne des pays civilisés. Même chose pour la croissance, nous traînons alors que les Etats Unis, sont passé en 1 an de 1,2 à 3,5%, dépassant 4,3% un trimestre. Les entreprises ne délocalisent plus mais relocalisent. Les salaires ont aussi fortement augmenté, presque 3%.

La réussite d’un pays serait-elle inversement proportionnelle au QI de ses dirigeants ? Les faits semblent le démontrer, mais au-delà de la caricature et de la plaisanterie pour se faire plaisir, qu’est ce qui fait donc que l’un va aller mieux que l’autre ? Tout simplement le peuple, les valeurs qu’il défend, celles qu’on lui a inculqué. 

D’un côté, la réussite c’est avoir du travail pour gagner de l’argent ;  de l’autre, c’est faire travailler les autres et être assistés. D’un côté on compte d’abord sur soi-même, de l’autre on compte d’abord sur l’Etat. D’un côté on fait de la politique pour gagner de l’argent, de l’autre on fait de la politique avec son argent. Tout nous oppose (...).

Il y a aussi et quand même la politique économique. Près de 1 500 milliards d’impôts en moins, autant pour les particuliers que pour les entreprises (IS passant de 35% à 21%). 

Rendez-nous l’argent, avec, nous ferons mieux que l’Etat. Un bon exemple d’actualité : les retraites. Quand les salariés, les indépendants se prennent en charge pour leur retraite, ils s’en débrouillent, cela ne coûte rien à personne. Quand l’Etat prend en charge la retraite des fonctionnaires, il n’y arrive pas et doit faire appel au contribuable à hauteur de 50%. Voilà maintenant qu’il veut s’occuper de la totalité des retraites en nationalisant celle des salariés et des indépendants. Nous avançons à reculons !

NDLR : Extrait du dernier article posté par le Docteur Maudrux, ex-président de la CARMF, sur son blog. 

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