Nous, retraités, en avons assez d'être la cible de tous ces prélèvements...

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres,

Je sais que votre tâche n’est pas facile, mais je vous invite, dans les prochains mois, à cesser de considérer à tort que les Retraités ne servent à rien, et ne constituent qu’une variable d’ajustement en termes d’impôts et de taxes diverses.

Je tiens aujourd’hui à vous alerter sur ce fait, qui à court terme peut constituer pour la France, un risque que je vous laisse analyser. 

Nous en avons assez d’être la cible de tous ces prélèvements, de la réduction de nos revenus, et autres pressions fiscales. Vous semblez oublier que nous sommes 16 millions, et représentons un quart de la population, et un tiers des électeurs. Pour l’instant, nous constituons une majorité silencieuse, mais cela risque de ne pas « durer aussi longtemps que les impôts ».

Nous constituons également un élément clé dans l’économie de notre pays, même si vous semblez considérer que nous ne servons plus à rien. Par exemple :

-         les retraités sont également des consommateurs, et pour les plus « nantis », des investisseurs ;

-         les retraités s’investissent bénévolement dans bon nombre de corps intermédiaires, dont notamment la vie associative ;

-         les retraités, pour les plus aisés ou humanistes, font de nombreux dons dans des domaines où l’État est absent (recherche, œuvres caritatives, etc).

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, il ne faudrait pas que votre politique injuste pour les retraités, en vienne à provoquer de leur part, peut-être lancée via les réseaux sociaux, un mouvement de « grève des Retraités », avec pour buts :

-         de boycotter tous les établissements de la grande distribution, des constructeurs automobile, etc. ;

-         de ne plus s’investir bénévolement dans les domaines associatif ou autres ;

-         de cesser de financer par leurs dons de nombreux organismes, pour aider directement leurs proches.

Ce serait alors, au niveau économique pour la France, la preuve que nous existons. Je vous remercie de prendre en compte ce risque potentiel lors de vos prochaines décisions.  

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