Tour de passe passe "navigo" pour les conseillers de Paris !

La nouvelle carte Améthyste, titre de transport destiné aux personnes âgées ou invalides pour voyager "gratuitement" à Paris, est un exemple éloquent de filouterie socialiste, c'est-à-dire de la façon dont nos charlatans de gauche prétendent aider les plus faibles.   La Ville de Paris, paraît-il socialiste, paie le forfait "Navigo" au Syndicat des Transports d'Ile-de-France (le STIF) dont le président n'est autre que le socialiste Jean-Paul Huchon, également président du Conseil régional d'Ile-de-France.  En 1973, la carte Emeraude avait été créée pour permettre aux seniors et invalides de voyager gratuitement à Paris. En 2012, elle fut remplacée par la carte Emeraude/Améthyste, payante celle-là, en raison du passage au passe "Navigo". La bonne excuse ! Moyennant une participation forfaitaire de 40 € annuels et un montant d'impôt inférieur à 2028 €, les anciens bénéficiaires pouvaient continuer à voyager dans la capitale. Mais en 2014, les socialistes ont établi une discrimination entre les personnes non imposables à l'aide d'un nouveau stratagème : l'impôt sur le revenu soumis au barème. Une véritable pirouette fiscale. Et le tour fut joué. Votée discrètement au Conseil de Paris en décembre 2014, cette arnaque aux transports permet ainsi aux plus vulnérables, modestes ou malades, de "cracher au bassinet" s'ils souhaitent circuler, grâce à une pirouette fiscale, alors que les bien-portants relevant de minima sociaux pourront voyager gratuitement sur le dos des malades. Inutile d'entrer dans les détails, les victimes de cette arnaque se reconnaîtront parfaitement. Cependant, la bande de coquins qui dirige la capitale se permet de bénéficier de LA GRATUITÉ DU PASSE "NAVIGO" ! Il est vrai qu'il est plus facile de faire payer les autres quand on peut soi-même voyager "à l'oeil".  Relevant certainement des minima sociaux, les conseillers de Paris et d'arrondissements, qui ne sont pas soumis au barème de l'impôt sur le revenu, n'ont absolument pas les moyens financiers de régler une somme forfaitaire comme c'est pourtant le cas pour les malades et invalides. Le déficit de la Mairie de Paris n'est plus à un centime près.

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