Il faut recadrer nos hommes politiques et nos élus
Avec leur réforme des retraites, ces 544 députés et 377 sénateurs, censés défendre équitablement le secteur Public et le secteur Privé, ont finalement continué à creuser des inégalités importantes en privilégiant le secteur Public par rapport au secteur Privé. D'une part, en se dédouanant eux-mêmes des mesures qu’ils appliquent aux autres en s’octroyant des privilèges sur le dos des contribuables (dont une retraite confortable au bout de 5 ans d'activité) ; et d'autre part, en se contentant de n’appliquer qu'une réforme générale des retraites pour des raisons électorales et de facilité avec une cotisation à 44 ans, un report de l'âge de départ à 62 ans pour aboutir en fin de compte à une retraite de misère pour beaucoup d'entre nous (tout en maintenant une différence de traitement persistante entre Public/Privé).
Avec tous ces jeunes qui commencent à travailler plus tard avec des sous contrats mal payés, des travailleurs soumis à un contrat de travail détricoté, le plus souvent à temps partiels et à bas salaires, un taux exorbitant de chômage, des séniors que les entreprises virent dès qu'ils ont atteint la cinquantaine alors que dans la loi l’âge légal de départ est 70 ans, comment les seniors ou retraités peuvent-ils compléter leurs trimestres manquants ?
Qui aura 44 ans de cotisation dans l'avenir ? Il faut diviser par deux le nombre des députés et ministres. En voilà, des économies !