Monsieur le Président, nous ne sommes pas des privilégiés !

Non seulement je vous ai fait confiance, mais j'’ai persuadé mon entourage de voter pour vous, afin de sortir du sarkosisme, et souhaiterais que cela ne devienne pas pire … J’ai déjà subi des réflexions à mon désavantage.  Alors... Merci de ne pas prendre les retraités des années 2000 et d'avant pour des "privilégiés", ayant pour la plupart commencé dès 16 ans et cotisé plus de 40 ans, effectuant des horaires de 45 h, voire 48 h/par semaine, tout en profitant des méfaits de la guerre de 1940 avec ses privations ; et en élevant nos enfants sans rien demander à personne (pas toutes ces aides qui incitent à rester chez soi).  Nous avons aidé nos parents et maintenant nos enfants et nos petits enfants. Nous faisons vivre les associations. Nous contribuons au développement du commerce et de l'industrie. Nous payons nos impôts...  A nos âges, augmentation des dépenses en médicaments onéreux non remboursés : lunettes,dents... Et certains ont encore de gros crédits à honorer, des engagements pris pensant être à l'abri d'une crise diminuant leur pouvoir d'achat.  C'est l'âge où nous devons craindre la séparation et les frais qui s'ensuivent ... sans compter ceux de la charge d'une maison qui restent les mêmes pour un couple que pour une personne seule (déjà suppression de la 1/2 part par Nicolas SARKOZY).  Et qui payera une maison de retraite hors de prix si nous devons y recourir ? Avez-vous une idée du prix ? Pas nos enfants qui n'en ont pas les moyens, mais l' État qui devra participer, cercle vicieux … Bien sûr, il y a plus malheureux, mais qu'ont-ils fait pour s'en sortir ? D'autres ont travaillé au noir ne pensant pas à leur devenir. C'est leur choix ... Nous n'avons pas à en subir les conséquences car nous avons déjà beaucoup donné et cotisé. J'espère que mes arguments vous permettront de considérer notre position comme juste et légale et ainsi d’éviter de ponctionner de pauvres retraités dont les jours sont comptés et qui veulent finir leur vie en paix. Je vous remercie d'’avoir pris le temps de me lire et vous présente mes respectueux sentiments.