Haro sur les retraités !
. Dans le système par répartion datant de l'après guerre, on a spéculé sur leur espérance de vie à 65 ans (allongée à 85 ans aujourd'hui) pour alimenter les caisses du futur (on ne peut quand même pas leur reprocher cette erreur dans le calcul).
. Ils ont pourtant cotisé pour ceux partis avant eux, travaillé plus que 35 h, subi les réformes 1993-2003-2007-2010 faisant baisser leur pouvoir d'achat de 20 % (alors qu'ils ne perçevaient déjà que 50 % de la moyenne des 25 meilleures années de salaires). . Les femmes représentent 76% des retraités vivant sous le seuil de pauvreté et leur pension est d'environ 30% inférieure à celle des hommes, car leur carrière est incomplète (elles ont dû élever leurs enfants et ont eu des contrats mal payés). . Lorsqu'ils peuvent cumuler leur pension avec un emploi, les cotisations sont versées à fonds perdus, ne comptant pas pour augmenter le montant de leur pension. . Pour les veuves et veufs du privé, la pension de reversion de base cumulable avec la retraite personnelle de base et complémentaires est soumise à un plafond de ressources de 1 126 € (73 % du montant maximum 1 543 € de pension vieillesse de la sécurité sociale) sinon elle est écrétée ; alors que dans le secteur public, il n'y a pas de plafond !
. L'Etat a spolié le retraité et le salarié en taxant la retraite complémentaire entreprise (art.39), ce qui n'est pas appliqué aux fonctionnaires !
. En raison de leur âge et santé, ils sont pénalisés pour emprunter après 60 ans.
. Beaucoup font l'impasse sur la complémentaire santé pour raisons financières.
. Le coût moyen d'hébergement en maison de retraite est de 1 807 € et de 3 000 € en médicalisée, en cas de dépendance. *NDLR : en 2010, le montant moyen des pensions dans le privé (régimes général et complémentaires) s'élevait à 1 065 € brut par mois ; à 1 689 € brut par mois dans le public. Source : CNAV, Direction générale de la fonction publique, COR.