Négociations à venir en 2010

Bientôt la bataille des retraites…  C’est bien ainsi que Bernard Thibaud, à peine réélu à la tête de la CGT, se positionne dès à présent en vue des prochaines négociations sur les retraites. Cela, non sans arrière-pensées de tout faire pour ne rien lâcher sur les retraites du secteur public (une grande majorité des adhérents de la CGT étant du secteur public) avec leurs avantages souvent abusifs résultant d’une longue dérive et grâce à une complicité passive de ses acteurs ; avantages aussi exorbitants au regard de ceux existant dans les autres régimes de retraites du secteur privé, à qui on demande encore et toujours de « compenser » plus au profit des seules retraites du secteur public et de sacrifier ainsi leur propre devenir.  Il suffit de prendre connaissance de toutes ces dérives auprès de l’association « Sauvegarde Retraites » pour être édifié sur l’ampleur et la multitude d’avantages « acquis » par les régimes de retraites du secteur public (et de quelques autres régimes dits « spéciaux »…) pour comprendre que les retraités présents et futurs du secteur privé ont tout lieu d’être inquiets et d’être révoltés par tant d’injustice.  A titre de simple exemple ( et ils sont multitude), saviez-vous que les retraités de la RATP touchaient un « 13ème mois de retraite ? Quelle générosité !!! La limite de l’intolérable est atteinte et il est évident que de vives réactions viendront de la part des sacrifiés présents et surtout futurs.  Le Gouvernement se positionne clairement, publiquement, et sans concessions, sur le sujet, sauf à perdre une grande part de crédibilité et de confiance.  Il ne s’agit pas de créer bien évidemment des droits nouveaux et donc des dépenses futures non financées, mais de préserver les régimes de retraites du secteur privé d’une faillite généralisée déjà programmée. Il ne s’agit pas non plus de retirer des avantages dont bénéficient les retraités actuels, mais de faire jouer la notion de « groupe fermé » et donc de décider que à partir de maintenant les futurs retraités ne pourront se prévaloir désormais d’avantages jugés abusifs tels que figurant sur une liste - unique pour tous les régimes de retraites sans distinction – et de décider que désormais le système de la « compensation » ne saurait aller au-delà des caisses de retraites d’un même régime (exemple l’ARCCO). Dés lors chaque régime de retraite devra assurer en toute indépendance et sans recourir à l’aide de l’Etat (et par voie de conséquence aux contribuables) sur le long terme l’équilibre entre les cotisations (et ses réserves) et les prestations assurées à leurs retraités.
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