Le règne de l'iniquité
posté par Margaret LOUISE-CANIONI le 01-12-2009
Malgré les promesses électorales faites aux séniors dans l'unique but de gagner les voix nécessaires à son élection, le président SARKOZY n'a pas voulu mettre en oeuvre la mise à plat, annoncée, de la réformes des retraites, face au tollé de certains régimes de retraites favorisés.
Il en résulte, à ce jour, une totale iniquité dans la législation relatives aux différents régimes de retraites, bafouant, de la sorte, le principe premier d'égalité des droits, prévu par notre constitution, règle de référence. Ce principe, qui prévoit une règle commune des devoirs et des droits, est donc foulé au pied, faisant fi des intérets individuels au profit d'intérêts communs, purement politiques, basés sur le favoritisme de certains, au détriment de certains autres.
Ainsi se perpétue l'inégalité des droits en matière des retraites de réversion dont l'attribution est liée, pour certains à une condition de ressources, tandis que d'autres en sont exclus. Je citerais pour exemple, le secteur public ainsi que les régimes spéciaux dont font partie, entre autres, les sénateurs, qui ont menacé pour conserver intacts tous leurs avantages, refusant le projet de mise à plat des régimes promis par le gouvernement et pesant de tout leur poids pour ne pas y être soumis.
A noter que ces mêmes sénateurs ont en outre indéxé le montant de leur retraite sur l'augmentation du coût de la vie... On n'est jamais si bien servi que par soi-même!..
Pendant que le secteur privé, notamment, doit continuer à se conformer à l'obligation de prise en compte des ressources des veuves ou veufs pour se voir amputés, en partie ou en totalité de la pension de réversion dont il pourrait bénéficier, subissant ainsi une baisse considérable de leurs revenus : confère la loi FILLON de 2004, mise en place sous le gouvernement RAFFARIN, malgré les recommandations du conseil d'orientation des retraites, et des assocations diverses.
Comment imaginer alors, qu'à lui seul, ou presque, le sacrifice imposé au secteur privé va permettre le financement des retraites dont on nous assure que l'avenir est incertain et pose problème?
Certes, s'il faut participer pour maintenir le fond de retraite, la raison est défendable, mais c'est ou tout le monde ou personne !!!
Il est insupportable de continuer à fonctionner dans une telle iniquité et maintenir l'odieux mensonge consitant à faire croire que ce gouvrenement veut en faire sa profession de foi.
Bougeons-nous et, comme le secteur public et les régimes spéciaux, pesons de tous notre poids pour faire entendre notre demande. Si les élus continuent à demeurer sourds, nous aurons d'autres interlocuteurs vers qui nous tourner qui sont: le conseil constititionnel, garant des droits et la cour constitutionnelle de justice et des droits de l'homme, juridiction suprême.