Le point de vue de la semaine : Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites
Publié le 07-07-2010
Déléguée générale de Sauvegarde Retraites (87 000 membres), Marie-Laure Dufrêche est évidemment bien placée pour analyser le plan de réforme présenté par Eric Woerth. Pour elle, ce n'est pas la "mère des réformes" promise par Nicolas Sarkozy. Ce plan ne vise qu'à gagner du temps et n'instaure pas "l'équité entre le public et le privé". En effet, "on ne touche pas à l'essentiel des avantages du public, notamment les bases de calcul de la retraite (6 derniers mois), les bonifications de toutes sortes, les conditions d'octroi de la réversion, et surtout le principe des "prestations définies"". Enfin, il ne résout pas le problème du financement durable des retraites.
En toute équité ?
Publié le 03-07-2010
Dans son éditorial, Pierre Veyrenc écrit sur le cumul des émoluments de retraite avec des indemnités de ministre... A l'heure où l'on chipote sur les retraites du bon peuple, ses représentants continuent à faire payer plus de 80 % de leurs cotisations par les contribuables. De plus, pour 1 € versé, le député retraité percevra 6 € à la retraite, alors qu'il n'en recevrait qu'1,50 € s'il était citoyen de base. A son décès, sa veuve ou son veuf perçoit 66 % de sa pension sans condition de ressources. Ce petit tour d'horizon, signalé par Sauvegarde Retraites, justifie amplement une harmonisation de tous les régimes existants.
La retraite dorée des anciens élus de la Ville de Paris
Publié le 28-06-2010
Après la polémique sur le cumul emploi-retraite des ministres et en pleine réforme des retraites, ce sont les pensions dont bénéficient les élus de la Ville de Paris qui sont montrées du doigt. Avec l'aide de l'association Sauvegarde Retraites qui l'a alerté sur le sujet, Le Parisien - Aujourd'hui en France fait une pleine page sur la retraite dorée des anciens élus de la Ville de Paris. Il calcule les retraites de Jacques Chirac, Anne-Marie Couderc, Lionel Jospin, Jacques Toubon, Claude Goasguen, Jean Tiberi, Goerges Sarre et Michel Charzat. Tous sauf ce dernier (qui s'est réjoui de la nouvelle de la défiscalisation de sa retraite) n'ont pas souhaité réagir.
Réforme des retraites : l’écart public-privé devrait continuer à se creuser !
Publié le 25-06-2010
Alors que les syndicats sont vent debout contre le projet de réforme des retraites que le pays, dans sa grande majorité, juge nécessaire, des doutes subsistent quant au succès de la convergence public-privé souhaitée par le gouvernement. Une convergence récusée par une étude réalisée par Jacques Algarron, spécialiste des retraites, et rendue publique par l'association Sauvegarde Retraites le 16 juin dernier. Le constat est sans appel : les avantages du public restent sanctuarisés. Pour bien comprendre le mécanisme par lequel l'écart se creuse entre le public et le privé, lire l'étude :
la Retraite des salariés, analyse de son évolution entre générations.Interview de Pierre Edouard du Cray, économiste à Sauvegarde Retraites
Publié le 24-06-2010
La réforme Woerth est historique. Et pourtant, en 2018, il faudra s'y "recoller" explique Pierre-Edouard du Cray, économiste à Sauvegarde Retraites. L'hebdomadaire consacre deux pages à l'interview du Directeur des études de Sauvegarde Retraites. Il démontre que 2018 ne sera pas l'année de l'équilibre du système, mais d'une nouvelle réforme. Il évoque entre autres, les prélèvements fixcaux, la réforme allemande, la pénibilité, l'écart entre le privé et le public - qui va continuer à s'accroître -, les primes des fonctionnaires, la pratique du "coup de chapeau"... Il propose une simplification du système actuel.
Larcher met de l'ordre dans la retraite des sénateurs
Publié le 24-06-2010
Les sénateurs lâchent du lest et leur président, Gérard Larcher, a annoncé la suppression de certains avantages liés au régime de retraite. Selon l'association Sauvegarde Retraites qui milite pour la suppression des régimes spéciaux, les caractéristiques de ce régime garantissent aux sénateurs "un rendement sans équivalent de 7,40 € de retraite pour 1 € cotisé".