Sauvegarde Retraites dans les médias

Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, donne la réplique à Arnaud Robinet, député UMP de la Marne, sur la retraite des députés. La réforme de leur régime spécial de retraite, à l'étude depuis juin, n'en finit pas d'être reportée. Alors que la réforme des retraites pour l'ensemble des Français est étudiée au Parlement en procédure accélérée, les députés, s'ils ne traînent pas des pieds, jouent au minimum la montre.

La journaliste Sylvie Duchesne interviewe Marie-laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites,  sur la retraite des parlementaires et notamment sur la réforme de la retraite des sénateurs, adoptée le 13 octobre dernier : recul de l'âge de 60 à 62 ans, augmentation de la durée de cotisation en 2013, baisse du taux de la réversion de 66 à 60%, etc... Les sénateurs ont fait, certes, un effort. Mais l'essentiel a été préservé, à savoir des pensions garanties à 100% par l'Etat et un rendement défiant toute concurrence.

Les mouvements sociaux, notamment ceux de l'Education nationale, affectent les collectes du sang en France, qui ont diminué de 10 à 20 %. Si des cohortes de manifestants affichent depuis des semaines leur opposition à la réforme des retraites, certains expriment, eux, leur approbation totale. L'UMP distribue un dépliant de 4 pages sur "une réforme juste et indispensable'. L'association apolitique Sauvegarde Retraites est cinglante : " les grévistes des transports publics sont, de tous les Français, les moins concernés par la réforme".

L'Etablissement français du sang (EFS) souffre de la grève, car son stock de produits sanguins ne cesse de baisser. Les mouvements sociaux ont pour conséquence l'annulation des collectes. Si des cohortes de manifestants expriment leur opposition à la réforme des retraites, d'autres sont cinglants. A l'instar de l'association apolitique Sauvegarde Retraites qui estime que "les grévistes des transports publics sont, de tous les Français, les moins concernés par la réforme".

Retraite à taux plein à 60 ans et double cotisation, les parlementaires bénéficient d'un système hors norme. Cette double cotisation n'ampute que de 1 171 € le revenu mensuel des députés qui s'élève à 7 064 € brut. Sans compter les 5 884 € d'indemnités de frais de mandat et les 9 093 € alloués à la rémunération des collaborateurs. Selon l'association Sauvegarde Retraites, "si on étendait à tous les régimes de retraite la gestion du régime des députés, nous aurions besoin de 1 000 milliards d'€. Juste un peu moins que la dette de la France (1 250 milliards d'€). Les trois quarts des députés sont des cumulards et 90 % de ceux qui ne le sont pas l'ont déjà été".

Jacques Bourdu, ancien élève de l'école Polytechnique et ancien chef d'entreprise, exprime son opinion dans la revue du Cercle Renaissance. En ce qui concerne les retraites, le système actuel par répartition est à bout de souffle. La pérennité des retraites n'est pas assurée au-delà de quelques années. Plusieurs mesures de base s'imposent. Elles ont été exposées dans la brochure de Sauvegarde Retraites "Pour sauver nos retraites, une vraie réforme".