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Les "NBI" (nouvelles bonifications indiciaires) sont accordées à certaines catégories de fonctionnaires de manière arbitraire depuis 1990. Elles représentent un régime châpeau, payé par le contribuable, dont les largesses suivent exactement les périodes de réforme des retraites et les périodes électorales. Les hauts fonctionnaires de Bercy se sont accordé la part du lion, quatre mois après la réforme Fillon.

101 sénateurs secouent le cocotier ! Que font les 230 autres ?

Le levier de l’emploi des seniors ne doit pas s’appliquer qu’au secteur privé et gommer la retraite anticipée des fonctionnaires « actifs ».

La catégorie "active" de la fonction publique, en oppostion à celle des "sédentaires", est un dispositif archaïque, injuste, et inadapté aux réalités de la société française. Allant plus loin que la Cour des comptes, Sauvegarde Retraites en demande la suppression pure et simple.

Un rapport du Sénat demande aux fonctionnaires et assimilés de contribuer prioritairement au rééquilibrage de notre système de retraite.

En vingt ans, grâce à un pouvoir de dissuasion presque sans équivalent, les aiguilleurs du ciel ont acquis des avantages en matière de retraite tels, que ceux qui partent aujourd'hui bénéficient d'une pension de 4 000 €. Ils ont aisément déjoué les effets de la loi Fillon et cette neutralisation a eu un effet de contagion sur les autres personnels de l'aviation civile...