Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :
Retraites : les pires injustices

Retraites : les pires injustices

Dans un dossier complet consacré aux retraites et à ce qui se mijote dans les années à venir, trois pages démontrent comment les fonctionnaires, privilégiés, sont passés au travers des réformes. "Et pourtant, la loi Fillon pose le principe de l'équité" rappelle Pierre-Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites. Il est cité à plusieurs reprises : sur le départ anticipé des fonctionnaires "actifs" ; sur la pratique du "coup de chapeau" qui consiste à nommer un fonctionnaire à un échelon supérieur un an avant son départ en retraite ; sur l'invariabilité du taux de cotisation des fonctionnaires depuis 20 ans, à 7,85 %. L'article évoque aussi les privilèges de ces derniers en matière de pension de réversion et de cumul emploi-retraite. Il aborde également la fausse réforme des régimes spéciaux et la remise en question des avantages familiaux accordés aux mères de famille.  
Les grands débats du mardi

Les grands débats du mardi

Marie-Laure Dufrêche est l'une des invitées d'Arnaud Fleury. Elle participe au débat sur le recul de l'âge de la retraite envisagé par le gouvernement. Pour elle, il est évident que les Français vont devoir, d'une manière ou d'une autre, travailler plus longtemps. Ils rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail, vivent de plus en plus longtemps et les caisses sont déjà dans le rouge. Il va donc falloir trouver des solutions. Ceci dit, quand le ministre envisage de fixer l'âge légal à 67 ans, c'est une mascarade. Il faut tout de même rappeler que la moitié des agents publics partent bien avant 60 ans (âge légal actuel), que c'est aussi le cas du tiers des fonctionnaires (ceux dits "actifs") et des parents fonctionnaires de trois enfants. On ne parle pas de trois bataillons de fonctionnaires ; on parle de 1.5 million de personnes.  Alors, une réforme ? Oui ! Mais une réforme équitable, transparente, pilotable facilement et, surtout, qui concerne tout le monde.
Des réversions quatre fois plus nombreuses chez les fonctionnaires

Des réversions quatre fois plus nombreuses chez les fonctionnaires

Sauvegarde Retraites nous apprend que le régime de retraite des fonctionnaires sert quatre fois plus de pensions de réversion que le régime général des salariés du privé.
Parlement européen : parachutes et retraites dorés

Parlement européen : parachutes et retraites dorés

Au Parlement européen, le règlement n'exclut pas la débrouille. Il sert aussi généreusement les hauts fonctionnaires. Jacques Barrot aurait droit à un parachute doré de 420 319 € s'il quittait la Commission européenne en octobre prochain. Sa retraite s'élèverait, à 4 728 € par mois, sans avoir cotisé, selon Pierre Edouard du Cray, auteur d'une étude de l'association Sauvegarde Retraites sur "les Retraites de nababs des hauts fonctionaires européens".
Va t-on devoir travailler jusqu'à 67 ans ?

Va t-on devoir travailler jusqu'à 67 ans ?

Suite à la déclaration du ministre Brice Hortefeux qui évoque, parmi les solutions à envisager pour résoudre le problème du financement de nos retraites, de reculer l'âge de la retraite à 67 ans, il est demandé à Marie-Laure Dufrêche de réagir.  "Le recul de l'âge de la retraite est un faux débat. Avec l'allongement de la durée des études, l'âge auquel les jeunes rentrent sur le marché du travail et l'allongement de la durée de cotisations pour avoir une retraite pleine (41 annnuités à compter de 2012), l 'âge de départ à 60 ans est, de toute façon, en train de devenir une illusion. Ce qui est certain, c'est que compte tenu de l'espérance de vie qui augmente d'un trimestre par an, compte tenu du papy-boom, il paraît indispensable de travailler plus longtemps. Il faut préciser que cet âge de 60 ans est une parenthèse de l'histoire. L'âge légal de départ à la retraite a toujours été de 65 ans, ce même avant la création du régime de sécurité sociale en 1945. Ce n'est qu'en 1983 que le gouvernement Mauroy a abaissé cet âge à 60 ans, allant à contre-courant de ce qui était fait dans le reste de l'Europe.
Remise en cause des avantages des mères de famille du privé

Remise en cause des avantages des mères de famille du privé

A propos de la remise en cause envisagée par le gouvernement des avantages familiaux accordés aux mères de famille (8 trimestres de cotisation attribués par enfant), Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, réagit : "prenons l'exemple d'une femme qui n'a que 36 annuités au lieu des 40 nécessaires pour une retraite pleine : si elle a deux enfants, elle n'aura plus que 38 annuités (attribuées dans le cadre de cette réforme, au lieu de 40). Elle va donc avoir un abattement à vie sur sa retraite. Elle n'avait pas avant de majoration de pension, mais elle n'avait pas non plus de minoration ! C'est une sorte de compensation et je trouve honteux que l'on puisse remettre en cause ces modalités".

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