Sauvegarde Retraites dans les médias

Officiellement aligné sur celui des fonctionnaires en 2003, le régime de retraite des parlementaires reste très avantageux. La pension moyenne d'un député est de 2 700 € net par mois, celle d'un sénateur, de 4 442 €. "Un seul mandat de cinq ans permet aux députés de percevoir une retraite de 1 550 €, ce qui correspond à ce que touche en moyenne un salarié du privé après 40 années de travail" remarque Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites.

Une réforme indispensable mais risquée s'ouvre sur les retraites. Le déficit de la CNAV dépassera les 10 milliards d'€ cette année. Jusqu'où peut-on réformer ? L'économiste Jacques Bichot, professeur émérite des universités, veut éclairer ce débat, avec l'association Sauvegarde Retraites qui édite son dernier livre , Retraites le dictionnaire de la réforme  : 156 notices précises et didactiques, qui permettent au lecteur de comprendre les enjeux d'une réforme aux conséquences très concrètes. L'hebdomadaire en publie  quelques extraits sur trois pages.

Dans "La Matinale" de Canal Plus, Pierre-Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites, détaille les retraites des hauts fonctionnaires européens. "C'est le meilleur des régimes de retraite de tous les régimes publics existant en Europe. Pour avoir une retraite à taux plein, ce n'est que 16 années, alors qu'en France il faut travailler plus de 40 ans. Le dernier avantage est complètement invraisemblable. On ne connaît nulle part de régime qui fonctionne comme ça : il n'y a pas de cotisations ! (...) Ainsi, Jacques Barrot, qui a été commissaire européen pendant seulement 5 ans, aurait droit à la coquette somme de 4728,60 €."

Le régime de retraite  des parlementaires est très avantageux. Ils peuvent cotiser double pendant 15 ans, puis 1,5 fois les 5 années suivantes en ce qui concerne les députés. "Le régime des députés coûte aux Français la bagatelle de 52 millions d'€  par an sur les 60 millions de prestations versées" observe Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites. "Le rendement de leur régime est imbattable : pour 1 euro versé, un député en touchera 6 au moment de la retraite, contre 1 à 1,5 pour un Français lambda" ajoute-t-elle.

Officiellement aligné sur celui des fonctionnaires depuis 2003, le régime de retraite des parlementaires, auxquels Eric Woerth a demandé mercredi de "faire un effort", reste très avantageux. La pension moyenne pour un député est de 2 700 € nets par mois, celle d'un sénateur de 4 442 € nets. "Un seul mandat de cinq ans permet aux députés de percevoir une retraite de 1 550 €, ce qui correspond à de que touche, en moyenne, un salarié du privé après 40 années de travail" remarque Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites. Leur régime fonctionne par répartition, mais leur caisse n'est alimentée qu'à hauteur de 12 % par leurs cotisations. Les 88% restant sont financés par une subvention votée par les parlementaires eux-mêmes et payée par l'Etat. "Le régime des députés coûte aux Français la bagaelle de 52 millions d'€ par an sur les 60 millions de prestations versées" poursuit Marie-Laure Dufrêche.

Dans la rubrique Point de vue du quotidien lorrain, Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde Retraites, dénonce le pillage de l'Etat sur les caisses de l'Agirc-Arrco au profit de l'Ircantec, caisse de retraite complémentaire des fonctionnaires contractuels et des élus locaux. "C'est scandaleux parce que l'Ircantec offre un rendement près de deux fois supérieur à celui de l'Agirc-Arrco ; le taux de cotisation y est plus faible ; et la caisse est plus riche (22 M d'€ de solde positif) que l'Agirc -Arrco (- 3 742,6 M d'€).Drôle de solidarité inversée !"