Sauvegarde Retraites dans les médias

Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, donne son avis au micro de RFI sur les pistes de réforme annoncées par le gouvernement : allongement de durée de cotisation à 44 ans, hausse des cotisations, etc... Elle explique qu'il s'agit une fois de plus d'une réforme paramétrique qui ne réglera pas le problème et qu'il faut mettre en place une vraie réforme de fond.

Sarkosy l'avait juré : avec sa réforme, les retraites des fonctionnaires et des cheminots allaient s'aligner sur celles du privé. C'est tout le contraire qui se produit  ! Non seulement les écarts entre systèmes n'ont pas été réduits, mais ils se sont creusés. Et la France des tempes grises est plus que jamais coupée en deux. Côté pile, des régimes bourrés d'avantages et 1 757 € de retraite moyenne. Côté face, la soupe à la grimace et 1 166 € de retraite moyenne. Avec Sauvegarde Retraites, le magazine publie une projection des pensions entre 2010 et 2052. Résultat : seules les pensions du public vont  augmenter. Celles du privé vont chuter : 75 % à 64 % en taux de remplacement du dernier salaire pour un salarié ; de 56 % à 42 % pour un cadre.     

Le régime de retraite public reste, malgré la réforme Fillon, beaucoup plus avantageux que le régime privé. Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, dresse un tableau comparatif et insiste sur la nécessité de mettre en place une vraie réforme de fond.

Porte-parole de la grogne publique, des associations - l'Institut pour la Justice, l'Ifrap, Contribuables associés - dénoncent le gaspillage de l'argent public, la hausse des impôts ou les dysfonctionnements de la justice. Mais aussi, comment passer sous  silence le combat de Sauvegarde Retraites ? Cette association totalement indépendante présidée par Pierre Labarre (un ancien cadre de Fleury Michon) n'a de cesse de prôner, depuis 1999, une "vraie réforme " de notre système de retraite. Parmi ses dernières actions, une pétition à François Hollande pour exiger l'équité entre tous les retraités, la disparition des inégalités entre le public et le privé et la fin des régimes spéciaux. Et si le vrai changement passait par là ? 

Dans la rubrique "C'est votre avis", le Journal du Centre publie le cri de colère d'une mère de famille au foyer, tout juste veuve, qui demande le respect pour les retraités qui ont travaillé dur leur vie durant. Elle signale qu'elle a aussi écrit à l'association Sauvegarde Retraites et incite les lecteurs à faire de même.

La notion fiscale de l'intérêt général est devenue restrictive, subjective et incohérente. Au fil des années, les critères d'éligibilité ont été interprétés par les services fiscaux d'une manière de plus en plus restrictive. Tout comme la notion de cercle restreint de personnes qui, à l'origine, avait pour objectif d'éviter que l'on puisse collecter des dons avec avantage fiscal au profit d'une famille, d'un artiste... Mais aujourd'hui, cette notion peut englober des milliers de personnes. Ainsi, des associations comme Sauvegarde Retraites, l'orphelinat de la Police de Paris, de l'Hospitalité de Notre-Dame de Lourdes, en dépit de leur caractère social, ne présentent pas de caractère d'intérêt général.