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M. Hollande, homme épris de justice et d'égalité entre secteur public et secteur privé ?

Monsieur le Président de la République,

Avec tout le respect dû à votre personnalité, la première de notre chère France, je suis dans une situation de Français sous-estimé, puisque n'ayant pas les mêmes droits que certaines catégories de Français qui sans doute ont rendu plus de services que moi à notre  pays !...   Guerre d’Algérie en prime, je m’adresse à vous  avec  toute  ma sincérité, et, en comptant sur la vôtre, pour me dire si vous trouvez normal, juste, loyal, égal et social de traiter, à cause de vos lois, les Français face à la douleur de perdre leur conjoint, avec des différences si injustes qu'elles privent un grand nombre de travailleurs et surtout de veuves du secteur privé de la pension de réversion du conjoint disparu ?  Et je vous pose une question simple : aimeriez-vous, accepteriez-vous, comprendriez-vous d'être traité de la sorte ? 

Soyez sincère : par  quel motif pouvez-vous justifier les inégalités que vous créez ?  Je vous ai  pris pour un homme épris de justice et d’égalité, mais voilà que vous instaurez de plus en plus de différences entre le secteur public et le secteur privé alors que certaines instances demandent au contraire de gommer au mieux ces différences !  J’ aurais honte, à votre place, de tirer sur l’ambulance. Je ne suis pas le plus à plaindre, c’est vrai.  Je vous adresse la lettre de refus du rejet de ma demande de pension de réversion ; j’y  rappelle ces inégalités entre autres qui me privent, comme bien d’autres, des moyens pour lesquels nous avons fait des sacrifices et sur lesquels nous avons compté toute notre vie pour améliorer la qualité de nos vieux jours.

Et de grâce, ne me dites pas que cette mesure injuste va sortir la France de la crise. Cherchez plus haut je vous prie. La majorité des veuves ou veufs sont des retraités à qui on a déjà demandé BEAUCOUP DE SACRIFICES.

J’ espère, Monsieur le Président, que je ne suis pas pour vous un sous-homme de la France pas plus que tous ceux qui, comme moi, subissent cette discrimination et qui se désespèrent devant de telles injustices.                    

Respectueusement vôtre.

                                                         

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