Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :
Retraite des médecins : l'ASV en danger

Retraite des médecins : l'ASV en danger

L'ASV (Avantage Social Vieillesse) a été créé en 1962 pour inciter les médecins à se conventionner. Il s'ajoute au régime de base et au régime complémentaire et représente, pour les médecins, 40% de leur pension de retraite. Les deux tiers sont financés par les caisses d'assurance maladie, en échange du conventionnement. A l'origine, le système fonctionne bien ; il fonctionne par capitalisation et accumule jusqu'à 24 années de réserves. En 1972, le système bascule de la capitalisation à la répartition et de facultatif, il devient obligatoire. Ce basculement permet, selon l'association Sauvegarde Retraites, de "piller" ces réserves  en doublant les pensions et en divisant par deux le montant des cotisatiions. Cette réforme à courte vue ne tient aucun compte de l'évolutions démographique prévisible. Résultat, l'année 2007 est la dernière année d'équilibre du régime et les réserves seront épuisées en 2013. Les premiers entrants vivent largement, les suivants honorablement, et les derniers seront floués. La question qui se pose désormais est de savoir s'il faut maintenir l'ASV...
Retraites : les pires injustices

Retraites : les pires injustices

Dans un dossier complet consacré aux retraites et à ce qui se mijote dans les années à venir, trois pages démontrent comment les fonctionnaires, privilégiés, sont passés au travers des réformes. "Et pourtant, la loi Fillon pose le principe de l'équité" rappelle Pierre-Edouard Du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites. Il est cité à plusieurs reprises : sur le départ anticipé des fonctionnaires "actifs" ; sur la pratique du "coup de chapeau" qui consiste à nommer un fonctionnaire à un échelon supérieur un an avant son départ en retraite ; sur l'invariabilité du taux de cotisation des fonctionnaires depuis 20 ans, à 7,85 %. L'article évoque aussi les privilèges de ces derniers en matière de pension de réversion et de cumul emploi-retraite. Il aborde également la fausse réforme des régimes spéciaux et la remise en question des avantages familiaux accordés aux mères de famille.  
Les grands débats du mardi

Les grands débats du mardi

Marie-Laure Dufrêche est l'une des invitées d'Arnaud Fleury. Elle participe au débat sur le recul de l'âge de la retraite envisagé par le gouvernement. Pour elle, il est évident que les Français vont devoir, d'une manière ou d'une autre, travailler plus longtemps. Ils rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail, vivent de plus en plus longtemps et les caisses sont déjà dans le rouge. Il va donc falloir trouver des solutions. Ceci dit, quand le ministre envisage de fixer l'âge légal à 67 ans, c'est une mascarade. Il faut tout de même rappeler que la moitié des agents publics partent bien avant 60 ans (âge légal actuel), que c'est aussi le cas du tiers des fonctionnaires (ceux dits "actifs") et des parents fonctionnaires de trois enfants. On ne parle pas de trois bataillons de fonctionnaires ; on parle de 1.5 million de personnes.  Alors, une réforme ? Oui ! Mais une réforme équitable, transparente, pilotable facilement et, surtout, qui concerne tout le monde.
Des réversions quatre fois plus nombreuses chez les fonctionnaires

Des réversions quatre fois plus nombreuses chez les fonctionnaires

Sauvegarde Retraites nous apprend que le régime de retraite des fonctionnaires sert quatre fois plus de pensions de réversion que le régime général des salariés du privé.
Parlement européen : parachutes et retraites dorés

Parlement européen : parachutes et retraites dorés

Au Parlement européen, le règlement n'exclut pas la débrouille. Il sert aussi généreusement les hauts fonctionnaires. Jacques Barrot aurait droit à un parachute doré de 420 319 € s'il quittait la Commission européenne en octobre prochain. Sa retraite s'élèverait, à 4 728 € par mois, sans avoir cotisé, selon Pierre Edouard du Cray, auteur d'une étude de l'association Sauvegarde Retraites sur "les Retraites de nababs des hauts fonctionaires européens".
Va t-on devoir travailler jusqu'à 67 ans ?

Va t-on devoir travailler jusqu'à 67 ans ?

Suite à la déclaration du ministre Brice Hortefeux qui évoque, parmi les solutions à envisager pour résoudre le problème du financement de nos retraites, de reculer l'âge de la retraite à 67 ans, il est demandé à Marie-Laure Dufrêche de réagir.  "Le recul de l'âge de la retraite est un faux débat. Avec l'allongement de la durée des études, l'âge auquel les jeunes rentrent sur le marché du travail et l'allongement de la durée de cotisations pour avoir une retraite pleine (41 annnuités à compter de 2012), l 'âge de départ à 60 ans est, de toute façon, en train de devenir une illusion. Ce qui est certain, c'est que compte tenu de l'espérance de vie qui augmente d'un trimestre par an, compte tenu du papy-boom, il paraît indispensable de travailler plus longtemps. Il faut préciser que cet âge de 60 ans est une parenthèse de l'histoire. L'âge légal de départ à la retraite a toujours été de 65 ans, ce même avant la création du régime de sécurité sociale en 1945. Ce n'est qu'en 1983 que le gouvernement Mauroy a abaissé cet âge à 60 ans, allant à contre-courant de ce qui était fait dans le reste de l'Europe.

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