Sauvegarde Retraites dans les médias

Pour l'année :
Il faut laisser aux Français la liberté de travailler

Il faut laisser aux Français la liberté de travailler

Les députés UMP ont adopté un amendement repoussant l'âge maximal du départ à la retraite à 70 ans. Interviewée durant le 5-8 du matin de RMC, Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de l'association, expose le cas d'un certain nombre des membres de Sauvegarde Retraites qui cumulent leur pension de retraite et un salaire d'activité. Ainsi Jacques, architecte à Levallois et âgé de 84 ans, qui ne s'en sortirait pas sans travailler. Il gagne entre 1 000 et 1 500 € par mois, à côté de ses 1 000 € de retraite.  Marie-Laure Dufrêche explique que parmi les 300 000 retraités qui travaillent aujourd'hui, certains sont motivés par la nécessité d'avoir un complément de ressources mais la plupart se sentent encore jeunes et  veulent continuer à travailler pour conserver un pied dans la vie active. Ils refusent d'être poussés dehors à 60 ans. Avoir la liberté de travailler jusqu'à 70 ans est donc une très bonne chose, étant entendu que cette liberté soit réelle et qu'il ne s'agisse pas d'une obligation.
Les privilèges

Les privilèges "retraite" du Palais Bourbon à la Une

A la une de l'Argus de l'assurance sont expliqués les privilèges "retraite" du Palais Bourbon, tirés d'une étude de Sauvegarde Retraites. La pension à taux plein du député, après seulement 22,5 ans de mandat, s'élève à 6 198 €,  soit plus que son indemnité de base (5 400 €). D'après les calculs de l'association, le rendement du régime de retraite des députés est six fois plus élevé que celui du privé. Une générosité essentiellement financée par le contribuable, car les cotisations des députés ne couvrent que 12 % de leurs pensions. Si tout le régime de retraite français vivait sur ce train, son déficit annuel serait augmenté de 1 000 milliards d'euros !
L'étude de Sauvegarde Retraites sur la retraite des députés largement reprise par l'agence AEF

L'étude de Sauvegarde Retraites sur la retraite des députés largement reprise par l'agence AEF

L'agence d'information sociale AEF reprend les principaux points de l'étude de Sauvegarde Retraites sur la retraite des députés : "au terme d'une enquête approfondie", l'association retient que "la retraite à taux plein d'un député est supérieure à son indemnité de base (...), que la réversion est beaucoup plus avantageuse que celle des fonctionnaires et des salariés du privé". En moyenne, les députés touchent une retraite de 2 400 € par mois pour 7 années de mandat et les convergences de leur régime avec celui des hauts fonctionnaires hors-échelle trouvent au moins deux limites : le taux de remplacement, beaucoup plus élevé, et le maintien des "années compte-double". Il suffit de 22,5 ans de carrière pour valider une retraite à taux plein : 6 198 €, soit 114,8 % de la dernière indemnité de base.
La retraite des députés passée au crible

La retraite des députés passée au crible

Avec une pension moyenne de 2 400 € net par mois, le régime des députés demeure l'un des plus avantageux, selon une étude de Sauvegarde Retraites.  Premier constat : L'allocation de retraite à taux plein d'un député (6 198,70 €) est supérieure à l'indemnité parlementaire de base (5 400,30 €). Deuxième constat : Le député ayant la possiblité de cotiser double les 15 premières années et d'avoir une majoration de 50 % les cinq années suivantes, il lui suffit de 22,5 ans de mandat pour valider l'équivalent d'une carrière pleine. Troisième constat :  Pour 1 € cotisé, le député perçoit 6,1 € à la retraite. Or seulement 12,3 % des prestations versées par la caisse de retraite des députés sont couvertes par les cotisations des députés. Le reste est à la charge des contribuables. 
Sauvegarde Retraites au colloque de la CARMF : où  est  l'équité entre retraites publiques et privées ?

Sauvegarde Retraites au colloque de la CARMF : où est l'équité entre retraites publiques et privées ?

Au colloque de la CARMF (caisse autonome de retraite des médecins de France), Pierre Edouard du Cray, directeur des Etudes à Sauvegarde Retraites, met en perspective des faits qui dérangent : les régimes spéciaux servent 15,2 % des pensions de droit direct pour presque 32 % des dépenses. Un agent de la RATP part à la retraite, en moyenne, à 53 ans et 8 mois quand un salarié du privé  arrête de travailler à 60 ans et demi et qu' un médecin cesse son activité à 66 ans !  Pire : pour compenser les efforts qui leur étaient demandés, les agents d'EDF -GDF ont  même obtenu de nouveaux avantages. L'équité entre régimes de retraite public et privé, ce n'est pas encore pour demain !
Tout sur les privilèges, notamment en matière de retraite, des sénateurs

Tout sur les privilèges, notamment en matière de retraite, des sénateurs

Le dernier livre de Robert Colonna d'Istria et d'Yvan Stefanovitch sur les super-privilèges des princes de la république fera grincer bien des dents. Les auteurs, après une enquête minutieuse, dévoilent par le menu la sinécure des sénateurs, dont seul un tiers travaille réellement. A l'heure où l'on dit vouloir s'attaquer au gaspillage de l'argent public, le Sénat reste une forteresse à prendre. Plus de quarante pages, écrites avec l'aide de Pierre Edouard du Cray, directeur des études de Sauvegarde Retraites, détaillent la plus belle retraite de la république, y compris de réversion. A lire absolument.  Le Sénat : Enquête sur les super-privilégiés de la république. Editions du Rocher. Septembre 2008

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