| SALARIE DU PRIVE | FONCTIONNAIRE | Salaire annuel d'activité | 18 293 € (120 000 F) | 18 293 € (120 000 F) | Nombre d'années de travail | 40 | 37,5 | Taux de cotisation retraite | 26 % avec la part patronale | 7,85 % part patronale active | Montant des cotisations sociales versées pendant la vie active | 190 256 € (1 248 000 F) | 53 852 € (353 250 F) | Montant de la pension | 915 € (6 000 F) | 1 143 € (7 500 F) | Temps de récupération des cotisations versées | 17 ans | 4 ans | |
Pour un même salaire de 1 524 ,49 € (10 000 F) par mois en activité, un salarié du public qui a cotisé à un taux inférieur et moins longtemps, percevra, une fois à la retraite, une pension mensuelle s'élevant à 1 143,37 € (7 500 F) alors que le retraité du privé, lui, ne touchera que 914,69 € (6 000 F).
Mais le pire c'est que le salarié du public aura "amorti" ses cotisations en un peu moins de 4 ans.
Sachant que l'âge moyen de départ dans le fonction publique se situe à 58 ans et qu'il est de 62 ans dans le privé, cela signifie que quand le cotisant du privé part à la retraite, le fonctionnaire a, quant à lui, déjà épuisé son quota de cotisations.
Quand on ajoute à cela que dans la fonction publique le nombre d'années passées à la retraite est de 10 ans supérieure à celle du privé, on ne peut que constater que l'Etat fait porter le poids des retraites dorées et des régimes spéciaux de ses salariés à l'ensemble de la population française, et surtout aux actifs et aux retraités du secteur privé. |