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| Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main | ||
| Un point de plus dans le combat de l'information sur les retraites ! (24/08/2006) | ||
| L'offensive de Sauvegarde Retraites dans les médias continue. L'hebdomadaire Le Point fait sa couverture de rentrée avec un dossier complet sur les retraites. Ses auteurs ? L'économiste Jacques Marseille et Pierre Edouard Du Cray, directeur des études de notre association. | ||
| Avant l’été, il y a eu notre campagne de publicité sur le tableau comparatif entre les retraites du public et du privé. Campagne qui a eu un grand retentissement dans toute la France et a même suscité une véritable polémique au Nouvel Observateur. En cette fin d’été, c’est le journal Le Point qui tape un grand coup sur la table des retraites. En dénonçant, dans un dossier de huit pages, les incroyables inégalités d’un système « injuste et kafkaïen ». L’économiste Jacques Marseille - avec Pierre-Edouard Du Cray, le spécialiste des études de Sauvegarde Retraites - explique avec brio l’origine de notre système de retraite par répartition et son évolution jusqu’à nos jours. Avec ses deux caractéristiques majeures : la mise à contribution des générations futures et la prospérité de certaines catégories de retraités aux dépens de la pauvreté des autres. Deux caractéristiques qui génèrent deux types d’iniquités, aussi insupportables l’une que l’autre. La première, intergénérationnelle, commence dès maintenant pour les générations nées après 1970. A cause de l’évolution démographique, des mutations de l’organisation du travail et des carrières, et de la rigidité d’un âge légal de départ en retraite à 60 ans (alors que nos voisins européens l’ont reculé jusqu’à 65), la charge qui pèse sur ses épaules pour soutenir les générations précédentes est trop lourde. La seconde, entre les retraités eux-mêmes. L’opacité et la complexité de notre système (538 régimes) a multiplié les réflexes corporatistes et figé les injustices. Au point que ceux qui ont subi les métiers les plus pénibles, dangereux et moins payés, paient la retraite de ceux qui ont été le mieux payés, ont connu des métiers moins éprouvants et se sont arrêtés plus tôt. Bref, les plus pauvres paient pour les plus riches. Et le pompon revient aux bénéficiaires des régimes spéciaux, qui représentent «un véritable défi à la morale». Quant aux fonctionnaires : ils représentent 20 % de la population active et 60 % du déficit du régime de retraite... Reprenant les études de Sauvegarde Retraites sur la réversion, la Banque de France, la RATP, les retraites d’Outre-mer et l’injustice de notre système de retraite (par le Professeur Jacques Bichot), cet article très pédagogique contribuera, à n’en pas douter, à porter la question des retraites là où elle doit l’être : au cœur de la campagne électorale. | ||
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