Par celle-ci, ils demandent à la présidente de la CNAV, Danièle Karniewicz, de faire respecter scrupuleusement la neutralité absolue de «l’adossement » des retraites RATP au régime général et de veiller à adopter une « clause de revoyure » au cas où les pensions à verser aux retraités de la RATP seraient supérieures aux estimations initiales.
Lors d’un entretien récent avec Danièle Karniewicz, Marie-Laure Dufrêche, Déléguée générale de Sauvegarde Retraites, a regretté la fin de non recevoir de l’Etat sur la clause de revoyure, la CNAV étant obligée de reculer sur ce point pour négocier sur d’autres.
Elle s’est aussi inquiétée du financement de ce régime spécial, dont la partie « chapeau », correspondant aux prestations supérieures à celles du régime général, est désormais intégralement transférée à l’Etat. En définitive, c’est bien le contribuable qui paiera les privilèges d’agents publics qui partent plus tôt à la retraite, qui ont moins cotisé et pendant un moins grand nombre d’années et qui touchent une retraite largement supérieure à celles du secteur privé.
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