On se pince pour y croire, mais c’est bien vrai. Les syndicats de cheminots CGT, Sud-Rail et CFTC qui avaient menacé la direction d’une journée de grèves pour protester contre la suppression du lundi de Pentecôte, ont fait reculer leur employeur. La perspective d’une journée de pagaille avait suffi à inciter la direction à trouver une solution miracle pour appliquer la loi sans froisser la susceptibilité syndicale : saupoudrer sur toute l’année les 7 heures dues au titre de la solidarité avec les personnes âgées et dépendantes. Ces cent douze secondes d’intense bénévolat » comme le souligne Véziane de Vezins dans Le Figaro, porteraient à rire tant elles frisent le ridicule…, mais le sujet ne s’y prête pas.
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