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Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main |
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Un vrai bras de fer sur la revalorisation des retraites complémentaires ! (21/03/2005) |
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1,9 % ou 2 % ? C’est toute la question, et le temps presse ! |
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Ca discute ferme, en ce moment, entre le Medef et les syndicats à propos de la revalorisation annuelle des retraites Agirc et Arrco ! Dans un premier temps, le premier n’a pas voulu aller au-delà de 1,8 %, tandis que les seconds demandent 2 %. Les uns et les autres font référence à l’accord paritaire de novembre 2003 qui stipule que les pensions complémentaires sont désormais indexées sur l’évolution des prix hors tabac, alors que les cotisations continuent de dépendre des salaires. Mais visiblement, leurs interprétations divergent… Les syndicats demandent 0,2% au titre du rattrapage de l’inflation, tandis que le Medef estime ce supplément injustifié au regard de la dégradation des comptes des deux régimes, et que, s’il a bien existé en 2004, il s’agissait d’une « dérogation exceptionnelle ». Un argument qui ne tient pas pour Bernard Devy, président de l’Arrco. «Un différentiel de 0,2 % avait été acté l’an dernier ; il ne peut être passé par pertes et profits. Il serait inadmissible que la parole donnée ne soit pas respectée !». Le Medef rétorque qu’en 2004, les pensions ont bien été augmentées de 1,75 % . Mais, contestent les syndicats, cette augmentation se décomposait alors entre 1,5 % au titre de la prévision d’inflation 2004 et 0,25 % au titre du rattrapage pour 2003. « On ne peut accepter que la parole donnée ne soit pas respectée. Sinon la confiance est rompue et on ne signera plus d’accord » a prévenu Bernard Dévy. Un accord doit être trouvé promptement afin de ne pas pénaliser les retraités qui attendent cette revalorisation traditionnelle pour le 1er avril et qui ont déjà vu leur retraite amputée cette année de la hausse de 0,4 % de la CSG ( passée de 6,2 % à 6,6 % depuis le 1er janvier 2005).
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