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Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main |
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Un rapport chasse l'autre ou comment faire semblant d'agir (26/09/2002) |
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Sur les 20 dernières années, on ne dénombre pas moins de 30 rapports, qui tous, ou presque, concluent à l'imminence du désastre. Les hommes politiques sont au courant. Mais ils ne font rien, hormis commander un enième rapport pour échapper à leurs responsabilités |
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Après une série de rapports objectifs, le livre blanc commandé par ROCARD en 1991, le rapport BRIET en 1995, le rapport CHARPIN en 1999, voici le rapport à l’eau de rose, Teulade qui se veut rassurant , dans le style « dormez, braves gens, la croissance joue pour vous ». Ce rapport ne nie pas les déficits annoncés par CHARPIN, il les ignore...
Pourtant, à brève échéance, sur quatre générations de Français cohabitant, deux seront retraitées. Le problème est donc bien là : comment éviter que les retraités voient leurs revenus fondre comme neige au soleil.
Le secteur privé a déjà consenti un gros effort puisque le gouvernement BALLADUR a entrepris une réforme en 1993, en portant à 160 le nombre de trimestres de cotisations pour avoir droit à une retraite à taux plein. Les régimes spéciaux et de la fonction publique restent, eux, figés à 150 trimestres. En avril 1999, le rapport CHARPIN préconisait, pour sortir de l’ornière, un allongement de la durée des cotisations à 42,5 ans pour tous les salariés, y compris ceux du public. Rapport, il va s’en dire, enterré aussitôt ! Suit le rapport TEULADE : En tablant sur une croissance à 3 % et le plein emploi pendant 40 ans, il écarte d'un trait de plume l’allongement de durée des cotisations et le recours à des fonds de pension privé. Rapport utopique. Peu importe. Comme une seul homme, le Conseil économique et social l’a adopté... Et pourtant, ce rapport était vraiment extrêmement optimiste, puisque si effectivement la croissance atteignait 3,6% en 2000, elle n'était que de 2% en 2001 et devrait, au mieux, être de 1,2% en 2002. |
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