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Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main |
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Comment la bonification pour enfants peut se transformer en véritable malus… (02/07/2003) |
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"Je n'aurais pas dû déclarer mes enfants" Ainsi s'exprime Nicole, toute nouvelle retraitée qui se bat avec la CNAV, depuis le décès de son mari à l'âge de 58 ans pour bénéficier de la réversion. |
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Premier round :
A 55 ans, après s'être pendant quatre ans occupée de son mari hémiplégique, elle se retrouve seule, avec trois enfants étudiants à charge. La réversion demandée est alors refusée au motif qu'elle gagne 30 Euros (200F!) de trop
Deuxième round :
Après un licenciement à 57,5 ans, elle fait une nouvelle demande et lui est alors attribuée une pension de réversion de 518 Euros (3 400F)
Troisième round :
Entrée dans la vie active à 16 ans, elle décide de prendre une retraite bien méritée mais là, déconfiture, la pension de réversion servie dégringole de 518 Euros à 39 Euros! L'explication? La réversion est limitée à 858 Euros (plafond 2002). Or Nicole perçoit une bonification pour les trois enfants qu'elle a élevés, bonification d'un montant de 84 Euros . Résultat : elle dépasse le plafond ; le fait d'avoir déclaré à sa Caisse de retraites ses enfants qui représentent pourtant de futurs cotisants lui fait perdre la presque totalité de sa pension de réversion. C'est vraiment le monde à l'envers! D'autant plus que, croyant la réconforter, une voisine lui a expliqué qu'elle aurait mieux fait d'épouser un fonctionnaire ce qui lui aurait évité de se retrouver dans cette galère. La veuve d'un agent du service public ne peut-elle pas en effet cumuler la totalité de la réversion avec sa propre pension? |
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