Les dix défauts du COR

L’Institut de Recherches Économiques et Fiscales (Iref Europe) a pris l’heureuse initiative de publier une étude, signée par Thierry Benne, sur les défauts rémanents du Conseil d’Orientation des Retraites (COR),


Entre autres anomalies, l’auteur y remarque notamment la surreprésentation au sein du COR du secteur public, qui dispose de la moitié des sièges alors qu’il est démographiquement très minoritaire parmi les retraités, ainsi que la place démesurées octroyée aux syndicats de salariés, alors que les syndiqués représentent une très faible proportion (moins de 8 %) des actifs et des retraités. (1)
Il n’est pas surprenant, dans ces conditions, que le COR - qui a pour mission d’informer et de conseiller le gouvernement en matière de retraites - se soit abstenu, depuis 15 ans, d’établir une comparaison sérieuse entre les régimes de retraites publics et privés, ni qu’il n’ait jamais remis en cause les privilèges des régimes spéciaux.
Ses projections abusivement optimistes, établies par des actuaires pour leur conférer une apparence de sérieux, sont en réalité dictées par des calculs politiques, qui leur enlèvent toute crédibilité.
Pour en savoir plus, Sauvegarde Retraites vous propose de prendre connaissance de l’étude de Thierry Benne sur le site de l’Iref (2).


(1) En dépit de leur très faible représentativité, la gestion « paritaire » de l’ensemble des retraites est pourtant confiée à ces mêmes syndicats…
(2) http://fr.irefeurope.org/Les-dix-defauts-du-C-O-R,a3257


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