Ouest France submergé par vos cartes postales !

La marée de cartes postales que vous avez envoyées à Ouest France fait réagir sa rédaction qui se demande qui se cache derrière cette campagne. Votre action porte ses fruits. Il faut continuer !

«C’est une marée de cartes postales dans les rédactions et les institutions. Sauvegarde Retraites, une association controversée, relance la polémique sur la différence de traitement entre le privé et le public ». Tel est le chapeau de l’article publié le 2 juin par Ouest France, premier quotidien français avec 800 000 exemplaires. L’article s’interroge aussi sur Sauvegarde Retraites et ses adhérents, en présentant une image plutôt négative de notre association. « Qui se cache derrière ? » demandent de nombreux lecteurs. A eux et à ceux qui ne nous connaissent pas encore, ainsi qu’aux interrogations ou allégations de Ouest France, concernant notamment une plainte de la Cnav contre nous, nous répondons point par point. En 1999, Sauvegarde Retraites a été fondée par un groupe de retraités du privé, révoltés par l’iniquité de notre système de retraites. Elle a d’abord ciblé les plus de 55 ans car ce sont les plus concernés par la retraite. Forts de 55 000 membres aujourd’hui, nous espérons rallier à notre cause le plus rapidement possible des personnes de plus en plus jeunes. Notamment grâce à notre site internet, créé en 2003. . Elle est a-politique, car le problème des retraites, explosif, concerne tous les Français. C’est ensemble qu’il faut trouver les solutions de financement pour éviter de peser trop lourdement sur les générations futures. . Elle n’est pas anti-syndicaliste de façon primaire. En disant la vérité sur la faillite annoncée de notre système de retraites d’ici 15 ans, elle propose comme solution l’alignement des régimes public et spéciaux sur le privé. L’économie réalisée de plus de 30 milliards d’€ par an permettrait de sortir les finances publiques du rouge. Cette solution ne peut que soulever la contestation radicale des syndicats de la fonction publique, majoritaires dans la population syndiquée de notre pays (8 % maximum) qui préconisent l’inverse : aligner le privé sur leur régime. Mais avec quel financement ? . Enfin, elle fait le point concernant la plainte de la Cnav. Sur le fond, selon l’article, la Cnav nous accuse de délivrer des messages « pas toujours vrais ». Notre analyse de l’intégration du régime spécial d’EDF-GDF semble la déranger. Nous sommes prêts à en débattre publiquement, mais visiblement pas elle. Sur la forme, la Cnav aurait déposé « une plainte pour diffamation et injure ». Or, cet intitulé n’existe pas. Ou c’est une plainte pour diffamation, ou c’est une plainte pour injure. Par ailleurs, cette plainte existe-t-elle vraiment ? Elle daterait de mai 2004, mais toutes nos demandes de contact et d’éclaircissements avec Monsieur Hermange, directeur de la Cnav, sont restées sans réponse. Et à ce jour, aucune demande n’a été enregistrée tant au Greffe pénal qu’au Greffe civil. Quelles conclusions en tirer ? A chacun de se faire son opinion.

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